STEVE JOBS Décodage de sa vie et de ses maladies

ARTICLE N° 59 Par Laurent Jacot

Qui était Steve Jobs ? Très certainement un entrepreneur hors du commun pour avoir fondé l’empire Apple et avoir initié les innombrables innovations de la marque à la pomme. Mais comme tout le monde, ce génial self-made man était aussi le produit de ses conflits inconscients. Sa biographie et les éléments de son histoire familiale permettent de comprendre les pathologies qu’il a développées, ses traits de caractère, certains de ses comportements, ainsi que les raisons de sa réussite exceptionnelle. Au-delà de l’éclairage sur le destin de Steve Jobs, cet exercice de décodage nous donne matière à réflexion sur les vraies valeurs de la vie.

« Votre temps est limité. Ne le gâchez pas en menant une existence qui n’est pas la vôtre. Ne soyez pas prisonniers des dogmes, ce n’est rien d’autre que vivre selon les conclusions et les réflexions d’autres personnes. Ne laissez pas le brouhaha des opinions des autres étouffer votre voix intérieure. Et, par dessus tout, ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition : d’une manière ou d’une autre, ils savent ce que vous voulez vraiment devenir. Tout le reste est secondaire. Soyez insatiables. Soyez fous »
Tout est dit dans ce passage du fameux discours de Steve Jobs aux étudiants de l’université de Stanford , prononcé en 2005 :
Soyez insatiable : c’est le rôle clé et le talon d’Achille de la dimension « alimentaire/digestive » de Steve Jobs. Il est d’ailleurs décédé suite à la récidive d’un cancer neuro-endocrinien du pancréas.
Soyez fous : de nombreux conflits « psycho-bio-généalogiques » à incidence comportementale vont façonner la personnalité unique de Steve, et l’entrepreneur hors du commun qu’il est devenu.
En effet, au-delà des conflits à incidence physiologique (maladies physiques) – qui sont largement abordés dans Néosanté, le Docteur Hamer a également émis la géniale hypothèse que la combinaison de deux conflits impactant deux foyers situés chacun dans un des deux hémisphères du cerveau pouvait avoir comme résultante, non plus une maladie physique, mais un trouble psychique ou ce que nous appellerons, pour notre part, une « bizarrerie » de comportement. Le principe de survie sous-jacent étant d’économiser le corps.

Pourquoi Steve Jobs ?

Quand on aborde le cas de Steve Jobs, et notamment les dernières années de sa vie, on ne peut qu’être frappé par l’évolution parallèle et inversement proportionnelle entre, d’un côté, le succès et la valeur faramineuse de son entreprise et, de l’autre, le déclin de son corps physique dû aux maladies, jusqu’à son décès en octobre 2011.En tant que personnalité intense, vivant ses conflits à fond, pourrait-on dire, Steve Jobs est vraiment un cas exemplaire dont l’étude se révèle à la fois passionnante et très pédagogique, du fait même qu’elle est très marquée, très contrastée. Je vous laisse juger par vous-même…
Dans la suite de cet article, nous donnerons d’abord quelques repères biographiques sur la vie de Steve Jobs, puis nous dresserons la liste des principaux conflits psycho-bio-généalogiques qui, selon nous, structurent sa personnalité. Enfin, nous aborderons le décodage du cancer qui l’a emporté à l’âge de 56 ans.

Repères biographiques

1) De l’abandon à la réussite précoce
Premier faux départ dans la vie : sa mère biologique, Joanne Carole Schieble, alors étudiante à l’université du Wisconsin, tombe amoureuse de son professeur d’origine étrangère, Abdulfattah « John » Jandali, et se retrouve enceinte. Son père, américain d’origine suisse, alors mourant, refuse le mariage avec un syrien musulman en menaçant de déshériter sa fille ; elle ne peut pas lui avouer qu’elle est enceinte. Elle accouche donc loin, en Californie, où la réglementation autorise l’adoption à la naissance. Le critère principal qu’elle fixe dans le cadre de la procédure d’adoption est que l’enfant à naître soit adopté par des gens ayant fait des études supérieures.
Deuxième faux départ : à sa naissance, le 24 février 1955, la famille d’accueil en tête de la liste d’adoptants, un couple d’avocats, fait la fine bouche car ils voulaient une fille ; ils refusent l’enfant car c’est un garçon. Par voie de conséquence, la mère biologique se rabat sur le deuxième couple de la liste : Paul et Clara Jobs. Lui était garde- côte pendant la guerre et est devenu mécanicien Elle, née Hagopian, est issue d’une famille de réfugiés arméniens ayant fui la persécution des Turcs. Pendant plusieurs semaines, la mère biologique refusera de signer les papiers d’adoption, car Paul et Clara Jobs n’ont pas fait d’études supérieures….
Steven Paul Jobs, dit Steve Job, grandit en Californie, où il reçoit une double influence : celle de la Silicon Valley (nouvelles technologies, business, startups,…) et celle de la contre-culture (autant d’influences qu’il n’aurait pas reçues s’il était né dans le Wisconsin !). Ses voisins sont ingénieurs, l’un est un peu hippie, l’autre cultive un jardin bio avec son compost. Le garçon grandit, va a l’université, est grandement influencé par la littérature, la spiritualité et l’éveil personnel. Il expérimente le LSD, le zen, le bouddhisme, la méditation, le rock and folk. Passionné de Dylan, il récupère avec son ami Steve Wozniak des bandes sous le manteau. Il fait un voyage très marquant en Inde, un voyage de 7 mois (mai-été 1974) avec un bon copain. Il se rapproche d’un maître zen, Shunryu Suzuki, et suivra ensuite avec ferveur les enseignements de son assistant, Kobun Chino Otogawa. Il expérimente aussi la thérapie fondée sur le cri primal d’Arthur Janov.
Le 1er avril 1976 (il a 21 ans), il crée avec Steve Wozniak, dans le garage paternel, l’entreprise au nom d’Apple Computer (avec, dès le début, le logo en forme de pomme). En mai 1978, son ex-petite-amie, Chris Ann Brennan, lui apprend qu’il est père d’un enfant à naître ; il ne reconnaîtra sa fille, Lisa Brennan Jobs, que lorsqu’elle aura 7 ans. Le 12 décembre 1980 : à 25 ans, grâce notamment au succès de l’Apple II, il détient 256 millions de dollars, ce qui fait de lui le plus jeune multimillionnaire américain. Il fait la couverture des plus grands magazines.
L’histoire pourrait s’arrêter là…. mais Jobs s’est identifié à son boulot.
2) Du succès à l’ignominieuse maladie.
Le 20 mars 1983, il réussi à convaincre le patron de Pepsi-Cola, John Sculley, de venir diriger et développer Apple en l’interpellant par cette fameuse phrase : « Veux-tu passer le restant de tes jours à vendre de l’eau sucrée, ou veux-tu saisir une chance de changer le monde ? »
En septembre 1985, après le lancement de sa plus belle création, le Macintosh, et après une tentative de putsch pour faire virer John Sculley et reprendre les rênes de l’entreprise, il se fait « mettre au placard » par le conseil d’administration, qui, à son grand dam, se range aux côtés de John Sculley ; à la suite de quoi, Steve Jobs décidera de quitter Apple et se lancera dans l’aventure Next. De ce cuisant épisode est née l’expression « to be Steved », « être viré de sa propre société ». De son côté, Steve Jobs le vivra extrêmement mal. Nous y reviendrons.
Après ce séisme, il décide de créer une autre entreprise d’informatique, Next Computer, et – on le sait un peu moins – il rachète la division « graphisme par ordinateur » de Lucasfilm, qu’il transforme en Pixar Animation Studios et, avec laquelle, après plusieurs années de pertes, il rencontre le succès commercial en 1995 avec Toy Story ; succès qui sera suivi de bien d’autres, comme Monstres et Cie, Le Monde de Némo et Ratatouille.
Le 20 décembre 1996, Next est racheté par Apple et le 16 septembre 1997, Steve Jobs est nommé PDG d’Apple par intérim (iCEO). De là, suivront quatorze années d’innovations sans précédent : de l’iMac (1998) à l’iPad (2010), en passant par l’iPod et l’iPhone (2007), faisant de son entreprise une des plus riches au monde au moment de sa mort, et de lui un véritable gouru des nouvelles technologies. Entretemps, Steve Jobs a été diagnostiqué à l’automne 2003 d’une tumeur neuro-endocrine des îlots de Langerhans du pancréas. Il refusera l’opération pendant 9 mois, en suivant un traitement alternatif comportant un… régime alimentaire spécifique. Sous la pression de son entourage, la tumeur ne cessant de grossir, il sera finalement opéré le 31 juillet 2004 à Palo Alto. Il subira ensuite, en avril 2009, une transplantation du foie ; après quoi il semble bien se porter. Il reprend les commandes d’Apple en 2010, mais part de nouveau en congé maladie en janvier 2011. Il décède le 5 octobre 2011 à son domicile, entouré de ses proches. Cause officielle de son décès : insuffisance respiratoire des suites de la récidive de son cancer neuro-endocrinien.
A présent, envisageons ensemble la structure psychio-bio-généalogique de Steve Jobs, telle que nous en faisons l’hypothèse . Y sont mêlées des origines biologiques et psychogénéalogiques.

Structure psychio-bio-généalogique

Son rapport à sa fille Lisa
À 23 ans, au même âge où sa mère s’est résolue à l’abandonner, il abandonne sa fille Lisa. Si on regarde de plus près, on constate que Lisa est née le 17 mai (78), soit 9 mois avant Jobs (24 février). On peut faire l’hypothèse, qu’inconsciemment, il s’est refait en fille (pour ne pas être rejeté, comme lui l’a été à la naissance), et qu’il s’abandonne tout de même (car le conflit sous-jacent est encore actif). Quand Lisa a environ 7 ans, Jobs s’investit un peu plus, mais ses relations avec elle resteront difficiles toute sa vie.
Sur le versant professionnel, il est fascinant de constater que Steve Jobs appelle un de ses ordinateurs, le… Lisa. Ce sera un échec au plan commercial. Et aussi le premier grand revers professionnel de Steve : il sera démis par le conseil d’administration de la direction de la division Lisa !

Sa mégalomanie et son délire de grandiosité
À la naissance, Steve Jobs est doublement abandonné. Nous pouvons faire l’hypothèse que se situe là l’origine de sa mégalomanie et de sa grandiosité (il ne veut rien moins que changer le monde). Il est aussi décrit comme l’un des entrepreneurs les plus égotiques de la planète ; un de ses proches collaborateurs le décrira comme un véritable « Roi de France ».

Cela nous permet d’illustrer qu’il y a 2 principales manières de s’adapter et d’exprimer ses conflits : soit à travers une maladie, soit à travers une bizarrerie de comportement.

En cas de conflit de profonde dévalorisation, je peux :
Soit développer une maladie, comme une anémie, une dévalorisation centrale, dans les liens du sang.
Soit développer une bizarrerie : une mégalomanie/grandiosité qui me conduit à devenir président de la république ou un grand patron qui reçoit beaucoup de reconnaissance et gagne beaucoup d’argent. Le monde extérieur (mon statut, ma richesse matérielle) est le reflet (inverse) de mon monde intérieur (profonde dévalorisation) ; c’est l’hypothèse principale que je fais pour Steve Jobs, hypothèse que j’ai déjà vérifiée maintes fois auprès de personnes à haut statut social et/ financier que j’ai accompagnées.

Son talent pour faire fortune
Les Jandali, la famille du père biologique de Steve, est d’origine syrienne. C’est une famille très riche qui possède des raffineries d’huile d’olive et une armada d’entreprises, ainsi que de grandes propriétés à Damas et Homs, dont l’activité avait pour résultat de décider pratiquement du cours du blé dans la région ! Sans la connaître, Steve Jobs devient, également très riche. A-t-il voulu ainsi, inconsciemment, retrouver la splendeur de sa famille biologique ?

Son rapport à la nourriture
Jeune adulte influencé par ses lectures (spiritualité, bouddhisme), Steve Jobs se mettra au régime fruitarien et restera toute sa vie végétarien. L’année suivant son voyage en Inde, il passe un superbe été dans un verger de l’Oregon, accompagné de son meilleur ami ; ils ne se nourrissent que de… pommes. Durant une dizaine de jours, particulièrement joyeux et sereins, les deux amis ne consomment qu’un seul et même fruit, celui-là même qu’ils cueillent à longueur de journée dans la Robert’s Apple Farm (ferme communautaire).
Il semble qu’il a alors un comportement boulimique avec la nourriture ; il lui arrive de se faire vomir. Cela correspond à un double conflit : l’un touchant l’estomac (contrariété, colère dans le territoire), l’autre concernant le glucagon (répugnance, dégoût + peur).

Quoiqu’il en soit, la nourriture, c’est très important pour lui : il est un végétarien très difficile. Il pratique souvent des jeûnes. Comme par hasard, il appelle sa firme « Apple » et l’orne de son fameux logo en forme de pomme croquée. Il recrute ensuite « un vendeur d’eau sucrée », en la personne de John Sculley.
Pour mieux cerner la personnalité de Steve Jobs, notons aussi que, au début de sa carrière, au delà de son apparence quelque peu hippie (cheveux longs, pieds nus), ses collègues de boulot lui reprochent souvent ses problèmes d’hygiène et sont fortement incommodés par ses odeurs corporelles. La réponse de Jobs ? « Comme je suis végétarien, je n’ai pas besoin de me laver. » Pour limiter les dégâts, le patron d’Atari, où il travaille, le repositionne alors sur un poste de nuit ! Inconsciemment, on peut faire l’hypothèse que son manque d’hygiène était déjà, pour Jobs, une façon archaïque de « séduire » et de « laisser une trace »

Son caractère saturnien, colérique, cinglant, voire cruel
En décodage comportemental, un double conflit tapant d’un côté sur le rectum (identité, place, conflit du remplaçant qu’on met sur la touche ), et de l’autre sur l’estomac (petite courbure), les voies biliaires et/ou pancréatiques (contrariété, colère, rancœur dans le territoire), donne un comportement facilement violent, voire borderline. On voit que cela correspond tout à fait au vécu de Steve Jobs : « Quelle est ma place ? Je me sens mis à l’écart par mes parents biologiques, mon conseil d’administration. Je suis en colère contre mes parents, contre John Sculley qui m’a fait virer de ma propre boîte… »

Son perfectionniste, son absolutisme, son côté « tout ou rien »
Pour lui, le monde est séparé en deux types de gens : les génies et les merdes. On retrouve là, exprimé d’une autre manière, sa grandiosité/mégalomanie. Comme il veut changer le monde, les outils qu’il crée doivent être les meilleurs du monde. Il doivent être parfaits. Et là, mon hypothèse est que le thalamus est probablement touché. Un double conflit au thalamus conduit à juger les autres et soi-même. Notons à ce sujet que sa mère biologique s’est reprochée tout au long de sa vie d’avoir abandonné son fils. Elle ne s’est jamais pardonné, d’autant que, après avoir abandonné Steve, elle s’est finalement mariée avec le père biologique de Steve. De cette union est née une fille, Mona Simpson, une écrivaine américaine assez connue et devenue très proche de Steve.

Son émotivité et son caractère séducteur
Steve a facilement les larmes qui lui montent aux yeux ,comme dans un fameux interview en compagnie de Bill Gates (patron de Microsoft). C’est souvent le cas des personnes présentant des constellations nombreuses, dont notamment celle des gonades. Le besoin de séduire de Steve peut facilement se comprendre quand on sait que c’est le meilleur moyen d’être aimé des gens, et donc de ne pas être abandonné. Ce qui nous amène à évoquer le fameux « champ de distorsion de la réalité ».

Sa « distorsion de la réalité »
Cette terminologie, empruntée à Star Trek par un des premiers collaborateurs de Steve Jobs, décrit la capacité hors du commun de ce dernier « à convaincre lui-même et les autres de croire presque n’importe quoi en utilisant un mix de charme, de bravade, d’hyperbole, de marketing, d’apaisement et d’obstination ». Si ce trait de caractère lui a souvent été reproché, c’est aussi ce qui lui a permis de créer plusieurs fois la sensation que « l’impossible était possible ».
Selon nous, il y a là probablement un phénomène énergétique. Quoi qu’il en soit, quelle meilleure solution de survie que développer une capacité hors du commun à convaincre pour ne surtout pas être à nouveau rejeté/abandonné ?
Cela peut aussi faire penser à la constellation « mythomane » : le conflit du rectum (identité, place) associé au conflit des bronches (menace dans le territoire).


Son besoin de tout contrôler
Deux fois de suite, à la naissance, Steve Jobs n’a pas eu de contrôle sur ce qui est arrivé. Plus tard, il veut tout garder sous son contrôle. Et comme il voit le produit informatique comme une extension lui-même, il va prôner ce qu’on appelle l’intégration verticale et maîtriser l’ensemble de la chaîne de valeurs, depuis l’adaptateur d’alimentation jusqu’à l’écran. Et il va interdire aussi aux utilisateurs la possibilité de venir modifier leurs appareils, en dotant le Macintosh, et plus récemment l’iPhone, de vis spéciales.

A propos de cette obsession de contrôle, je rappelle aussi la biographie de ses parents adoptifs : Paul Jobs a été garde-côte, et Clara est issue d’une famille arménienne qui a fui la persécution des Turcs !
Son côté visionnaire et intuitif

Pour ne pas être surpris dans le futur, par exemple par le fait que la famille en tête de la liste d’adoption le rejette car ce n’est pas une fille, quelle meilleure solution que de développer une aptitude à prévoir, voir à l’avance, en un mot, être un visionnaire ?

Hypothèses sur ses cancers

Rappelons d’abord le sens global du cancer en biodécodage : cette maladie
est comme une identification à quelque chose sans limite et qui m’envahit, et que je veux éternel. Cette identification, que je souhaite éternelle, est menacée de disparaître. Concernant Steve Jobs, il saute aux yeux qu’il s’est totalement identifié à son JOB. « C’est ainsi qu’à 30 ans, raconte-t-il à propos de ses déboires, que je me suis retrouvé sur le pavé, (…) La raison d’être de ma vie n’existait plus (…), j’étais en miettes »

Un cancer peut être déclenché en prévision du futur : la chose est arrivée une fois, cela peut se reproduire. Et puisque je peux me faire virer d’une entreprise, je deviens ensuite le patron de 2 entreprises en même temps.
Il s’agit d’un programme de survie (au moment de l’abandon), dans un climat d’urgence (le premier couple d’adoptants le rejette car c’est un garçon, il faut vite trouver un autre couple), essentiel (son travail = sa raison d’être).

Ce qui déclenche le programme, ce sont les multiples rejets/abandons dont il fait l’objet, où les personnes importantes de son conseil d’administration (Mike Makula, le premier business angel qui l’a accompagné, Arthur Rock, le président du Conseil d’Administration, John Sculley) représentent la figure paternelle (ils décident, ont une relation hiérarchique avec lui) et où son entreprise elle-même représente la figure maternelle (qui le nourrit, lui fournit son revenu. « Il a préféré Sculley à moi, se souvient-il plus tard en parlant de Mike Makula, avec des larmes dans les yeux, . Cela m’a vraiment fichu par terre. Jamais je n’aurais cru qu’il m’abandonnerait »
Après ce bio-choc, Steve Jobs reste cloîtré chez lui, volets baissés, le téléphone sur répondeur. Il passe son temps à écouter ses enregistrements pirates de Dylan en boucle : « The Times they are a-changin » ,for the loser now, will be later to win…. Il s’effondrera en pleurs lors d’un dîner à Paris avec Jean Calmon, alors dirigeant de la filiale française. Sa sœur biologique témoigne : « Quand il fut viré de chez Apple, il en souffrit. Il m’a parlé d’un dîner où 500 leaders de la Silicon Valley rencontrèrent le président d’alors. Steve n’avait pas été invité. Il était blessé mais continuait à travailler chez Next. »

Hypothèses sur son cancer du pancréas
Pour le pancréas , le décodage fait mention d’un ressenti typique de rancœur/ignominie. La différence avec le foie, c’est que le pancréas sécrète les enzymes les plus puissantes pour « digérer le morceau » : il y a d’avantage de révolte, d’amertume, un conflit plus intense, souvent avec la famille. Une lutte pour le morceau (de pomme), avec les membres de la famille, souvent des conflits d’héritage (Cf. le climat dans lequel Steve a été abandonné à la naissance). Or, la rancœur, la rancune durable et tenace, est une des caractéristiques typiques de la personnalité de Steve Jobs. De toute sa vie, il n’aura jamais pardonné, ni même parlé à son père. Steve Jobs se déclare « frappé à l’estomac, souffle coupé, à ne plus pouvoir respirer »

Pour être encore plus précis, le cancer qui a emporté Steve Jobs ne concernait pas la glande exocrine du pancréas, mais le pancréas endocrine, avec les Ilots de Langerhans qui secrètent l’insuline (clé pour faire entrer le sucre dans la cellule, hypoglycémiant), le glucagon (inverse, hyperglycémiant, active la phosporolyse du glycogène du foie pour libérer du glucose dans le sang), la gastrine et la somatostatine (inhibe l’insuline + inhibe les glandes digestives + met au repos l’intestin + inhibe d’autres hormones, dont l’hormone de croissance).
À ce jour, je n’ai pas trouvé l’information précisant quel(s) îlot(s) spécifique(s) avai(en)t été touché(s). Mon hypothèse est que Steve Jobs est susceptible d’avoir déclenché un glucagonome (hyperglycémie : je suis prêt à me battre) et/ou un somatostatinome (je stoppe tout le système digestif, pour être prêt à me battre). Je stoppe la digestion et l’assimilation….de l’eau sucrée dans mon corps, dans mes cellules ; et en même temps, je me prépare à faire la guerre (en stoppant la digestion).

On peut reconnaître là l’absolutisme de Steve Job : je ne peux digérer cela, je résiste de tout mon corps à l’assimilation de cette « eau sucrée ». Le verre est dans la pomme…


Hypothèses sur les « métastases »
Steve Jobs a également déclenché une tumeur au foie :
Si on considère la fonction de stockage du foie, j’ai noté que sa famille adoptive avait été prise à la gorge pendant plus d’un an quand Steve était à l’école élémentaire. On peut également penser à son voyage en Inde et au fait que sa famille syrienne d’origine a probablement une mémoire de manque car elle était grande productrice de blé et d’huile d’olive (sachant que son père biologique s’est aussi reconverti dans l’industrie alimentaire, puis la restauration).
Si on considère cette fois-ci la fonction de filtrage du foie et l’importance que Steve Jobs accordait à son alimentation, à ce qui entrait dans son corps (il était hostile au départ aux traitements), on peut facilement supposer qu’il a fort mal vécu l’absorption de médicaments et autres substances chimiques.
Il apparaît aussi qu’ en juillet 2011, son cancer s’est étendu aux os : on retrouve là le décodage typique de la dévalorisation.
Notez que son fils Reed, très touché par la maladie de son père, a fait des études de… médecine à Stanford. Ce qui nous amène, pour boucler la boucle, à évoquer une dernière hypothèse liée à la relation ambivalente de Steve Jobs avec l’Université.

Sa relation ambivalente avec l’Université

Pour la famille syrienne du père biologique de Steve Jobs, les études, c’était très important ; tous les frères et sœurs de son père étudiaient dans les meilleures universités, en France (Sorbonne) ou aux USA. Pour la mère biologique de Jobs, c’était aussi très important de faire des études : c’était LA condition première d’adoption. Ses parents adoptifs avaient économisé pour qu’il puisse faire des études. Jobs se plaisait beaucoup à l’université Reed College ; mais il abandonne assez vite le cursus normal pour y revenir en auditeur libre. De nombreuses années plus tard, il appellera son fils… Reed.

Plusieurs fois, Jobs aura pour projet de fournir des ordinateurs aux universités ; son entreprise Next aura même cette principale vocation ; cela ne fonctionnera pas bien.Au passage, je souligne qu’une des appellations savantes de l’Université est….Alma Mater , ce qui peut pour partie expliquer les relations ambivalentes de Steve Jobs avec l’Université.

En guise de conclusion
Cette étude du cas passionnant de Steve Jobs nous amène à ouvrir le débat sur :
Le bon usage de ses conflits, de ce qui nous rend unique, spécifique : à partir de quand se pencher dessus pour les guérir ? Comment remplacer un moteur de compensation (exemple : la dévalorisation) par un moteur plus sain ?
L’intérêt de vivre une vie équilibrée, du risque que représente le fait de n’investir qu’une seule dimension de sa vie (la dimension professionnelle pour Jobs) ; comment concilier une vie professionnelle intense avec les autres sphères de sa vie (familiale, associative, sportive…) et y trouver son équilibre ?


L’infinie sagesse de la vie qui va toujours nous amener à revivre les conflits qu’il nous faut dépasser (être abandonné à la naissance, se faire virer de l’équipe Lisa, puis d’Apple).
Le besoin sous-jacent à tous les besoins, le besoin l’amour…
La possibilité ,si ce n’est de guérir ses conflits handicapants, de les transcender – sans les fuir – par une approche transpersonnelle. Et plus spirituelle ?


Imaginons le scénario fictif suivant : et si Jobs avait résolu un certain nombre de ses conflits majeurs, et s’il avait pardonné à ses parents biologiques ? Ne disposerait-on pas d’ordinateurs ou de smartphones plus ouverts ? Quelles autres innovations auraient conçu – ou pas conçu !- les collaborateurs d’Apple mieux traités relationnellement ? Quel métier autre que médecin aurait choisi Reed, le fils de Steve Jobs ? Et, en cédant spontanément les rênes de son entreprise à 56 ans, Steve Jobs ne serait-il pas devenu un « vieux sage » à la tête d’une fondation qui favoriserait les approches médicales complémentaires et les démarches d’éveil personnel (et pas nécessairement la vaccination comme son alter-ego plus rationnel, Bill Gates) ? Ce scénario de fiction illustre combien le décodage des maladies et des comportements peut aider à changer la réalité… dans le bon sens.

Sources et remerciements
La partie décodage de cet article est issue pour l’essentiel de travaux que j’ai présentés le 15 mars 2012 au groupe de supervision animé par Christian Flèche, à Aix-en-Provence. Je remercie Christian et toute son équipe pour la formation dont j’ai bénéficié et aussi pour leurs feedbacks chaleureux.
Mes principales sources sont les biographies de Steve Jobs (dont celle de Walter Isaacson et de Daniel Ichbiah) et les informations trouvées sur le net, dont l’article Wikipedia à son sujet. J’ai visionné plus récemment le biopic sur Steve Jobs et le documentaire « La Face Cachée de Steve Jobs » .
Pour les aspects plus théoriques, je renvoie aux travaux du Dr. Hamer, dont son apport essentiel sur les troubles du comportement, et aux livres de C. Flèche, de S. Sellam et autres. …

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2 commentaires

  1. Bonjour Marcel,
    Je découvre juste votre message !
    Oui, n’hésitez pas à vous inspirer de cet article (que j’ai l’intention de réactualiser à la lumière de mes recherches actuelles…)
    Et, n’hésitez pas non plus à m’envoyer un lien vers vos écrits (via mon site Institut-Litao.com)
    Bien à vous,
    Laurent

  2. Bravo pour votre analyse ayant subi le » to be Steved », « être viré de sa propre société ».je suis entrain d’écrire un livre sur l’envie d’entreprendre, et souhaite m’inspirer de votre article en copyleft en citant votre source ou je me retrouve aussi dans cette hstoire et sollicite votre autorisation
    Ma vu étant managériale et mes travaux publiés sur slide share, je dirais que STEEVE JOB était un manager qui exportait le stress et une autorité de type militaire auprès de ses salariés

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