Santéchos n°37

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Ebola : 4 raisons de ne pas paniquer

À l’heure d’écrire ces lignes, l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola en Afrique s’accompagne d’une fièvre médiatique et d’une mobilisation tonitruante des instances sanitaires internationales qui ne sont pas sans rappeler la grande panique suscitée par le virus A/H1N1 il y a 6 ans. Sauf qu’ici, il ne s’agit pas d’une grippette anodine mais d’une maladie sérieuse aux conséquences potentiellement effroyables. À rebours de l’affolement général, je pense qu’il y a cependant de bonnes raisons de ne pas s’inquiéter. En voici quatre, dont j’espère qu’elles auront des effets anxiolytiques.
Il s’agit d’un virus naturel
Dans son dernier numéro, ici-même, Néosanté évoquait le « grand péril viral » généré par des manipulations en laboratoire, où certains chercheurs inconscients tentent de fabriquer un supervirus mutant à la fois très contagieux et très dangereux, histoire d’anticiper la riposte vaccinale à un ennemi similaire qui surgirait dans la nature. Avec Ebola, du nom d’une rivière congolaise près de laquelle on l’a repéré la première fois en 1976, rien n’indique qu’on soit en présence d’une chimère échappée d’un labo. Bien sûr, ce scénario de science-fiction a déjà fleuri aux États-Unis, comme ce fut déjà le cas avec le HIV et le H1N1. Chez l’Oncle Sam, les amateurs de grands complots ont passé leurs vacances à répandre la rumeur selon laquelle l’épidémie actuelle serait bel et bien l’œuvre d’un virus artificiel, et même que ce serait le prélude à un programme génocidaire mis en œuvre par le « gouvernement mondial » et la clique de Bill Gates pour résoudre la surpopulation. À Néosanté, nous ne mangeons pas de ce pain conspirationniste. Jusqu’à preuve du contraire, le virus Ebola est un membre très banal de la famille des filovirus, dont le réservoir naturel est une variété de chauve-souris africaine. Selon la classification scientifique en usage, ces virus sont rangés parmi les « virus à ARN simple brin à polarité négative », une catégorie identifiée depuis des décennies et qui contient cinq autres familles, dont les virus de la rage. Ebola n’est pas une bombe transgénique à finalité criminelle mais un bout de génome naturel qui, chez les primates et les humains, acquiert parfois une certaine virulence.
Ce virus est généralement bénin
Preuve supplémentaire qu’il ne s’agit pas d’une création de l’Homme accidentellement ou intentionnellement relâchée : le virus Ebola est lui-même multiforme et de virulence très variable. Comme nous l’apprend Wikipédia, pas moins de cinq sous-types ont déjà été distingués depuis les années 70. Et il y a parmi eux le virus de Reston, du nom d’une petite ville américaine où il est apparu en 1983. Présent aussi en Chine, sa létalité est quasi nulle chez les humains. Le virus qui sévit depuis quelques mois en Afrique de l’Ouest est le plus agressif, mais son caractère mortel varie également entre 60 et 90 %. Les trois autres sous-types se situent entre ces deux extrêmes. Pour expliquer la sévérité très différente des pathologies induites chez l’homme par ces diverses souches, les spécialistes invoquent généralement leurs différences génétiques. Mais certains commencent aussi à s’interroger sur les facteurs environnementaux et sur d’éventuels mécanismes épigénétiques. Bref, Ebola n’est pas un tueur implacable et son pouvoir pathogène est très hétérogène. En Amérique, sa « puissance de feu » est tout simplement égale à zéro.
Il n’existe pas de remède ni de vaccin
Ce qui est présenté comme une angoissante absence par les médias est au contraire une bonne nouvelle : jusqu’à présent, personne n’a encore réussi à mettre au point un traitement éprouvé ni à développer un vaccin ayant satisfait aux essais cliniques. Ce qui veut dire que la médecine est très démunie et qu’elle adopte les bonnes vieilles stratégies qui ont fait leurs preuves, à savoir l’isolement des malades et la quarantaine. Si vous lisez notre dossier du mois (voir pages suivantes), vous allez peut-être découvrir que la variole a précisément été vaincue par les méthodes d’endiguement et de confinement, et non par le vaccin qui ne marchait pas et faisait pire que bien. On peut se réjouir que l’OMS ait été obligée, pendant des mois, de s’en tenir aux solutions non pharmaceutiques. Ce qui est plus inquiétant (et absolument scandaleux !), c’est qu’elle vient d’autoriser l’envoi de vaccins expérimentaux en Afrique…
Tout dépend du terrain
De ce qui précède, on peut – encore une fois – conclure que « le virus n’est rien » en comparaison du terrain. Ebola, comme par hasard, frappe les pays africains longtemps affligés par la guerre et la misère : avant-hier le Congo et l’Angola, hier l’Ouganda et le Soudan, aujourd’hui le Libéria et la Sierra Leone. Et comme par hasard, les décès y sont provoqués par l’atteinte des reins et du foie, deux organes particulièrement vulnérables, selon la médecine nouvelle du Dr Hamer, à ce type de contexte. En Occident, nous l’avons vu, les sous-types en circulation sont parfaitement inoffensifs, à l’exception de la souche dite de Marburg . Dans cette ville allemande, en 1967, trente-et-une personnes ont été touchées et sept en sont mortes. Mais il s’agissait de laborantins de la firme Behring qui travaillaient à produire des vaccins sur des cellules rénales de singes africains, ce qui est une situation pour le moins éloignée de la vie courante de monsieur et madame tout-le-monde. Jusqu’à présent, sauf erreur de ma part, les quelques Occidentaux contaminés et rapatriés d’Afrique de l’Ouest ont survécu. Et parmi le personnel médical local, il y a aussi des ex-malades guéris. L’un d’eux, un médecin guinéen, a raconté son expérience au magazine Jeune Afrique : pris en charge par MSF, il s’en est sorti sans séquelles en se contentant de s’hydrater et en prenant des vitamines. Mais il a ajouté un détail à ses yeux primordial (et aux nôtres !) : « J’ai accepté le fait que j’étais positif à la maladie et n’ai pas cédé à la panique ». Exemple à suivre.

Yves Rasir

Pilule & cancer du sein

Publiée dans Cancer Research, une étude a été menée aux États-Unis auprès de 23 000 femmes, dont 1 000 diagnostiquées avec un cancer du sein. En analysant leurs modes de contraception, les chercheurs de l’Université de Seattle ont calculé que l’utilisation récente d’une contraceptif oral, toutes pilules confondues, est associé à un risque accru de 50 % de cancer du sein. L’augmentation du risque est d’autant plus élevée que la teneur en oestrogènes est forte, grimpant jusqu’à 60 % pour les pilules de 2e génération.

Paracétamol & lombalgies

Publiée dans la revue médicale The Lancet, une étude australienne portant sur plus de 1 600 patients atteints de douleurs lombaires aiguës vient de montrer que le paracétamol ne faisait pas mieux qu’un remède placebo ! Les patients sous placebo ont même récupéré plus vite, avec un délai médian d’un jour, que ceux ayant reçu le médicament antidouleur. Dafalgan et Cie ne servent donc à rien pour soigner le plus fréquent des maux de dos.

Autisme & vaccins

Aucun rapport entre explosion de l’autisme et multiplication des vaccinations ? Cette affirmation officielle est battue en brèche par une nouvelle étude parue dans Biomed research International. Les chercheurs ont passé en revue la littérature scientifique et ont trouvé pas moins de 16 études montrant un lien entre la présence de Thimérosal (mercure) dans les vaccins et le développement de troubles autistiques chez les enfants. Et dans les 6 études qui soutiennent le contraire, ils ont découvert de grossières failles méthodologiques.
(Source : GreenMedInfo)

Coeur & tabac

Connaissez-vous le « paradoxe des fumeurs » ? Cette expression recouvre le fait que la mortalité post-infarctus est plus basse chez les adeptes du tabac que chez les non-fumeurs. Jusqu’à présent, on croyait que ce phénomène était un artefact lié au plus jeune âge des patients fumeurs. Mais une étude récente parue dans l’American Journal of Cardiology apporte un nouvel éclairage : l’hypoxie induite par le tabagisme conditionnerait à mieux résister aux attaques cardiaques, ce qui ferait de l’herbe à Nicot une solution de survie à ce type de pathologie. Piste pour les thérapeutes : qui est mort d’infarctus dans la généalogie des fumeurs impénitents ?

Cancer & radiothérapie

Il n’y a pas que la chimiothérapie qui attise la résistance des cellules cancéreuses. Selon une étude parue en mai dernier dans le journal Stem cells, la radiothérapie a aussi des effets pervers. Les chercheurs américains ont découvert que les cellules saines irradiées au cours d’un traitement du cancer du sein étaient trente fois plus susceptibles de devenir cancéreuses que les cellules épargnées par les rayons ionisants. Et que les cellules tumorales ayant échappé au bombardement nucléaire gagnaient également en malignité.

 Inaction & mal-être


Des psychologues de Harvard ont réalisé onze études sur différents publics de tous âges. Une majorité de personnes, à qui ils ont demandé de rester sans rien faire, dans une pièce vide ou à leur domicile, seules avec leurs pensées entre 6 et 15 minutes, ont estimé que « ce n’était pas agréable et qu’elles avaient du mal à se concentrer ». Une large majorité préférait faire quelque chose, comme écouter de la musique ou utiliser un smartphone, une majorité d’hommes préférant même s’infliger des chocs électriques (non douloureux) plutôt que rester inactifs. Selon cette recherche parue dans le journal Science, cette incapacité à l’introspection et à l’inaction n’est pas imputable à la vie moderne, car les gros utilisateurs d’écrans et des médias sociaux n’étaient pas plus affectés que les autres. La communication frénétique serait donc davantage le symptôme d’un problème existant (la difficulté de ne rien faire) que sa cause. De quoi nuancer les bienfaits de la méditation par rapport à ceux de l’action…

Pesticides & hérédité

En exposant des rats au méthoxychlore, un pesticide très toxique interdit dans les pays industrialisés mais dont la production et l’exportation vers le tiers-monde demeurent autorisées, des chercheurs de l’Université de Washington ont découvert que les effets délétères du produit (obésité, maladies ovariennes et rénales) apparaissaient encore à la troisième génération de rongeurs. Comme quoi, les troubles endocriniens peuvent être l’héritage transgénérationnel des poisons consommés par les grands-parents. Selon l’étude parue dans Plos One, ces pesticides analogues au DDT sont capables d’affecter le mode d’activation des gènes transmis.


Yoga & maternité


La dépression périnatale est très répandue et on sait qu’elle impacte négativement la santé de la mère et de l’enfant. On sait aussi que le mal-être maternel est lié à un taux élevé de cortisol, l’hormone de réponse au stress. Mais aucune méthode vraiment efficace pour combattre cette affection n’était jusqu’à présent recensée. On peut désormais parler à l’imparfait, puisqu’une équipe californienne a évalué positivement les effets du Hatha yoga prénatal (au moins une séance par semaine) en début et au milieu de grossesse. Les résultats montrent que les taux salivaires de cortisol étaient plus bas et l’état affectif meilleur après les séances d’asanas (postures physiques) , de pranayama (respiration) et de savasana (relaxation finale). Les femmes du groupe yoga n’ont présenté aucune dépression ante-partum et significativement moins de dépressions post-partum que le groupe contrôle.

Le sperme contient et transmet le vécu !

Selon les dogmes de la génétique, les informations héréditaires se transmettent seulement des gènes vers les cellules du corps, et non dans le sens inverse, si ce n’est au bout d’une longue période s’étalant sur des milliers d’années. Autrement dit, on ne pourrait pas hériter de caractères acquis par ses parents. Parue en juillet dans Plos One, une étude italienne sur des souris vient pourtant de montrer que des cellules corporelles pouvaient transférer leur ARN directement vers les cellules séminales. Cela démontre que le vécu d’un individu (alimentation, environnement, pensées…) peut impacter sa progéniture dès la génération suivante. Ce qu’on fait de sa vie a un impact sur les gènes de sa descendance immédiate.

Séniors & antidépresseurs

Chez les personnes âgées, la dépression va de pair avec une dégradation de la marche et un risque de chute accru. Mais en soumettant des séniors dépressifs à des tests de marche, des chercheurs irlandais ont observé que les participants sous traitement antidépresseur se déplaçaient plus difficilement que ceux ne prenant pas de médicaments. L’explication réside probablement dans la somnolence et la rigidité musculaire induites par ce type de médication. En soignant la déprime des vieux, on augmente en tout cas le risque de chutes et de fractures, lesquelles mineront encore davantage leur moral….
(American Journal of Geriatric Psychiatry)

La coqueluche se joue des vaccins

Cet été, une épidémie de coqueluche a sévi près de Sacremento, en Californie, où l’on a enregistré une augmentation de 900 % des cas. Or, dans cette région, près de 95 % des enfants étaient « en ordre » de vaccination. Aux États-Unis, les Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies (CDC) recommandent que les jeunes bébés reçoivent cinq vaccins contre la coqueluche avant de rentrer à l’école maternelle, et encore une injection de rappel par la suite. C’est dire si les marmots étaient – théoriquement – immunisés ! Mais une nouvelle fois, les faits démentent les beaux principes de la vaccinologie. L’épidémie illustre à tout le moins la perte d’efficacité rapide des vaccins et la transmission de la maladie entre enfants vaccinés. Seuls sont véritablement protégés les enfants qui ne reçoivent pas le vaccin et qui développent une immunité à vie contre la coqueluche par exposition naturelle.
(Source : Natural News)

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