Santéchos n°34

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Vaccin anti- HPV : Michèle Rivasi sauve l’honneur

Honte à nous : le mois dernier , nous avons tiré à boulets rouges sur les Verts en écrivant que les écologistes politisés étaient généralement peu enclins à critiquer les vaccins, dont ils vont même jusqu’à renforcer l’usage lorsque des responsabilités gouvernementales leur échoient en matière de santé. En Belgique, par exemple, au début du siècle, le calendrier vaccinal s’est alourdi sous la tutelle de plusieurs ministres du parti Ecolo. Mais il est injuste de mettre dans le même sac tous les élus se réclamant de l’écologie. Et notamment en France, où la députée européenne Michèle Rivasi s’est souvent distinguée par une activité rebelle aux intérêts de l’industrie vaccinaliste. En 2009, elle est montée aux barricades dans le dossier de la pseudo pandémie de grippe A/H1N1 assortie d’une gigantesque tentative de vaccination massive. L’année dernière, elle a relayé le lancement d’alerte concernant la toxicité de l’aluminium vaccinal. Et le 2 avril dernier, elle a organisé à Paris une grande conférence pour faire le point et taper du poing sur la table à propos du « scandale Gardasil ». Quelle journée fertile en informations ! Des scientifiques canadiens, Chris Shaw et Lucija Tomljenovic sont venus exposer leurs travaux sur les dangers liés à l’adjuvant de ce vaccin anti-HPV. Une chercheuse suédoise, Vera Stejskal, y a dévoilé les conclusions d’une étude toute aussi inquiétante menée avec des confrères allemands et britanniques. On y a aussi présenté le remarquable travail de l’association SaneVax, aux États-Unis, qui recense les accidents post-vaccinaux, ainsi que celui des scientifiques qui, en Allemagne exigent une « réévaluation de la vaccination contre le HPV et la fin des informations trompeuses ». La philosophe Elena Pasca y a également pointé le rôle caché des grands labos dans la manipulation de l’opinion tandis que le pharmacien Serge Rader a montré, analyse chiffrée à l’appui, que la politique vaccinale constituait littéralement un pillage des finances publiques. Last but not least, des associations de patients et des victimes sont venues témoigner que le Gardasil et le Cervarix avaient ruiné la santé de nombreuses jeunes filles de par le monde. En conclusion, Michèle Rivasi a lancé un « appel à moratoire » sur la généralisation de la vaccination contre le papillomavirus, lequel appel est déjà soutenu par un millier de médecins.

De Libération à Paris-Match, la presse française a honnêtement rendu compte de l’événement. Mais sans aller, bien sûr, jusqu’à « creuser le sujet » comme nous l’avons fait dans la revue Néosanté N°32. Un mois avant l’initiative de la députée écologiste, nous avons en effet publié un dossier qui contenait déjà les principaux faits soulignés lors de la journée parisienne : 1) Le cancer du col de l’utérus ne représente que 0,7 % de l’ensemble des décès par cancer : on a fabriqué un épouvantail pour nous vendre un vaccin au coût prohibitif ; 2) Si on admet que les virus sont la cause des lésions cervicales, le vaccin Gardasil ne concerne qu’une petite fraction d’entre eux : contrairement à ce que martèle la propagande étatique et industrielle, son action potentiellement préventive n’atteindrait même pas les 20 % ; 3) L’efficacité de ce vaccin n’est pas démontrée, sa durée d’immunité est incertaine, il n’existe pas d’étude à long terme sur ses effets délétères ; 4) Les études d’innocuité ont été biaisées puisque le placebo contenait l’adjuvant alumnique, ce qui constitue une véritable fraude scientifique ; 5) Le vaccin anti-HPV fait l’objet de nombreuses alertes depuis son lancement, des pathologies graves lui sont imputées et il a probablement causé des centaines de décès ; 6) Pire que ça : le vaccin est soupçonné d’attiser le fléau qu’il est censé combattre puisque, chez les femmes ayant déjà commencé leur vie sexuelle, il pourrait augmenter le nombre de lésions précancéreuses sévères. 7) La vaccination pourrait induire une modification dans l’équilibre des souches virales, soit en favorisant le développement de souches résistantes, soit en accroissant la virulence de souches aujourd’hui inoffensives. Sans oublier la mystérieuse multiplication des gonorrhées et des infections à chlamydias, qui semble liée à cette vaccination.

Bref, – et ce n’est là qu’un petit échantillon de l’argumentaire élaboré par Michèle Rivasi (*) – on est bel et bien en présence d’un scandale sanitaire de grande ampleur. En prenant la décision, dans le cadre du Plan cancer, de renforcer encore la vaccination contre les papillomavirus, le Président François Hollande a fait un choix que l’eurodéputée qualifie de « dangereux pour la population et de contraire à l’intérêt public ». Il faut dire que le locataire de l’Elysée est, comme tout le monde, copieusement désinformé. Il y a quelques semaines, les médias ont encore largement fait état d’une étude australienne taxée de très favorable à la vaccination. Mais que dit exactement cette étude ? Selon l’association Med’Ocean, qui l’a passée au crible, elle attribue effectivement une certaine efficacité au vaccin, mais sans que l’on puisse savoir si le bénéfice est dû à la vaccination ou au dépistage par frottis qui a été conduit de façon concomitante. Portant sur un million et demi de femmes, l’étude indique que la vaccination aurait permis d’éviter 21 lésions du col chez les moins de 18 ans, mais qu’elle aurait favorisé l’apparition de plus de 800 lésions précancéreuses chez les autres. Autrement dit, la recherche australienne met une évidence un risque vaccinal bien plus lourd que l’(éventuel) bénéfice ! Ces commentaires font partie d’un document transmis à la presse par Michèle Rivasi et qui est intitulé « Le Gardasil en 10 questions-réponses ». Il s’agit d’une version actualisée des déclarations faites par l’équipe médicale de Med’Océan lors du débat qui s’est tenu en 2011 à l’Assemblée Nationale française. Véritable antidote à la propagande provaccinale, ce texte synthétise toutes les bonnes raisons, scientifiquement étayées, de se méfier du vaccin anti-HPV. Afin de participer à la diffusion de ce document édifiant, nous l’avons mis en ligne sur notre site (neosante.eu) à la rubrique « Extrarticles ». Toutes nos félicitations à Michèle Rivasi pour sa courageuse action europarlementaire !

Michel Manset
(*) www.michele-rivasi.eu

Stress & infertilité

Selon une étude américaine publiée dans la revue Human reproduction, le stress a pour effet de retarder la grossesse et d’accroître l’infertilité féminine. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi pendant un an 500 jeunes femmes dont ils prélevaient mensuellement un échantillon de salive afin de mesurer leur taux de cortisol et d’alpha-amylase, deux biomarqueurs bien connus du stress. Verdict : par rapport aux femmes les moins stressées, les plus stressées avaient un tiers de chance en moins de tomber enceinte chaque mois.

Roundup & pollution

DDT et Roundup, même combat ! De même que l’insecticide hypertoxique s’est infiltré durablement dans tous les organismes vivants de la planète, l’herbicide vedette de Monsanto est devenu ubiquitaire : une étude parue dans Environmental & Analytical Toxicology a retrouvé du glyphosate, principe actif du Roundup, dans l’intestin, le foie, la rate, les reins, les muscles et les os de tous les échantillons animaux et humains testés dans plusieurs pays. Maigre consolation : les résidus sont significativement moins présents chez les bioconsommateurs.

Dioxine & autisme

Les dioxines sont des sous-produits toxiques de procédés industriels variés, tels que la fabrication d’herbicides ou l’incinération des déchets. Menée au Vietnam, à partir du lait maternel de femmes résidant dans des zones contaminées par le sinistre agent Orange pendant la guerre des années 60, une étude a examiné la possibilité d’un lien entre les troubles du spectre autistique chez les enfants de 3 ans et leur exposition périnatale aux dioxines. Conclusion : la pollution de l’environnement affecte bel et bien le développement des fonctions cérébrales supérieures et conduit à des altérations comportementales socio-émotionnelles. Un complice de plus sur le banc des accusés ! (Source : revue MolecularPpsychiatry, 18 mars 2014)

Mortalité & anxiolytiques

Le British Medical Journal a publié fin mars les résultats d’une étude rétrospective portant sur plus de 100 000 patients suivis en moyenne pendant 7,6 ans. Il en ressort que les patients ayant reçu une plusieurs prescriptions de médicaments anxiolytiques avaient un risque de décès deux fois plus élevé que ceux qui n’en avaient jamais reçu. Le risque, qui augmente proportionnellement avec les doses absorbées, était déjà significativement plus élevé pour les personnes ayant lutté chimiquement contre leur anxiété durant une seule année…

Dépression & risque cardiaque

On l’a déjà dit ici : la télévision belge a fait un mauvais procès à la biologie totale et à la médecine nouvelle en accusant à tort ces disciplines d’attribuer un rôle cancérigène à la dépression, ce qui est effectivement réfuté par des études scientifiques récentes, mais qui n’a jamais été prétendu par les approches incriminées. En revanche, ce qu’elles soutiennent – à savoir un rapport entre les troubles dépressifs et les maladies cardiaques – est à la fois passé sous silence par les médias et bien démontré scientifiquement. Une étude norvégienne, présentée lors du dernier congrès de la Société européenne de cardiologie, vient encore d’en fournir le confirmation : une dépression modérée ou sévère peut augmenter le risque d’insuffisance cardiaque de 40 % ! Bien sûr, les chercheurs invoquent des explications « classiques », notamment que la dépression ne pousse pas à faire de l’exercice ni à améliorer son alimentation. L’éclairage psychobiologique – en l’occurrence le conflit de territoire associé aux deux pathologies – est encore à des années lumière de la médecine conventionnelle. Il n’empêche que les recherches corroborent chaque jour un peu plus le décodage biologique des maladies.
(YR)

Vinaigre & désinfection


D’après une étude menée par une équipe de chercheurs vénézuéliens, français et américains et présentée dans la revue mBio, l’acide acétique – autrement dit le composant principal du simple vinaigre – pourrait désinfecter efficacement les hôpitaux ! Un peu par hasard, les chercheurs ont en effet découvert que ce produit faisait beaucoup mieux que le chlore pour éliminer les mycobactéries, notamment celles responsables de la tuberculose et devenues ultrarésistantes aux antibiotiques. Une trouvaille de taille qui devrait logiquement « booster » le nettoyage écologique, lequel fait largement appel au vinaigre.

Confiance & intelligence

Une étude britannique publiée dans la revue médicale Plos One vient de révéler que les personnes intelligentes sont plus dignes de confiance que les autres. Selon les auteurs, cette fiabilité accrue serait due à une capacité supérieure à juger des caractères, ainsi qu’à une meilleure façon d’évaluer les situations qui se présentent à elles. Autrement dit, c’est parce qu’ils choisissent leurs relations en fonction de la confiance qu’ils leur accordent que les gens intelligents sont eux-mêmes jugés dignes de confiance. Les chercheurs ont par ailleurs observé que les personnes considérées comme fiables étaient plus heureuses et en meilleure santé que les autres.

Viagra & mélanome

Selon une étude publiée dans le JAMA Internal Medicine, les traitements facilitateurs de l’érection augmentent de 90 % le risque de développer un mélanome ! Les chercheurs américains et chinois ont analysé les données relatives à l’utilisation du Viagra et à la survenue de ce cancer de la peau chez 26 000 hommes suivis pendant 10 ans. Ce travail a révélé que pour les adeptes de la pilule bleue, le risque de développer un mélanome était 84 % plus important par rapport à ceux qui n’avaient jamais utilisé ce traitement. En revanche, les autres types de cancers de la peau, comme les carcinomes, n’étaient pas augmentés par la prise de Viagra. Quand on connaît le contexte conflictuel du mélanome (dévalorisation avec sentiment de souillure et/ou hantise de la perte d’intégrité physique), il faut cependant relativiser la toxicité du médicament : son usage est sans doute moins la cause de la maladie que la conséquence du stress de ne plus bander. 

Des experts prouvent l’inefficacité du Tamiflu

Rappelez-vous : avec le vaccin, le Tamiflu était la solution miracle à la prétendue épidémie de grippe porcine. À l’époque, nos gouvernements ont dépensé des millions d’euros dans l’achat de ce médicament. Depuis, le prestigieux British Medical Journal a mené campagne pour que son fabricant, les laboratoires Roche, rendent publics les huit essais cliniques du Tamiflu. Suite à ces pressions, les documents ont été transmis à la Collaboration Cochrane – groupement international d’experts médicaux réputé pour son indépendance et sa très grande rigueur – qui les a épluchés en détail. Les conclusions viennent de tomber : selon les experts, les bénéfices du Tamiflu ont été « largement surestimés » et ses effets secondaires négatifs « sous-déclarés ». L’étude n’a trouvé aucune preuve convaincante à l’appui des allégations selon laquelle l’antiviral réduit le risque de complications de la grippe telles que la pneumonie. Il est tout juste démontré que le Tamiflu réduit la persistance des symptômes grippaux de 7 jours à… 6,3 jours : tout ça pour ça !

Immunité & papillomavirus

Elle n’a pas été évoquée lors de la conférence organisée par Michèle Rivasi le 2 avril (lire ci-dessus), mais une autre étude aurait dû faire couler beaucoup d’encre : publiée le 8 mars dernier dans The Journal of Infectious Diseases et financée par GSK ( !), elle montre que les femmes infectées par les souches virales 16 et 18 (celles ciblées par les vaccins anti-HPV) confère une immunité naturelle contre le cancer du col de l’utérus ! Réalisée sur le groupe contrôle de la grande étude PATRICIA (PApilloma TRIial against Cancer in young Adults), cette étude indique en effet que les femmes séropositives à ces deux types de papillomavirus ont un risque de développer des lésions précancéreuses très inférieur à celui des femmes dépourvues d’anticorps détectables. En d’autres termes, parmi les personnes non vaccinées, les mieux protégées sont celles qui abritent le soi-disant facteur causal du cancer utérin. Si ce n’est pas un fameux pied-de-nez au mythe vaccinal, c’est bien imité ! (YR)

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