NUTRI-INFOS N°28

Des crudités pour vivre plus longtemps

Dans le cadre du projet EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition) des chercheurs européens ont étudié sur une vaste population la relation entre la consommation de fruits et légumes et le risque de mortalité. Résultats : manger plus de 550 g de fruits et légumes par jour est associé à une mortalité réduite de 10 %, ce qui correspond à un risque de décès reculé de 1,12 an par rapport à moins de 250 g par jour. L’écart est encore plus significatif dans le cas des maladies cardiovasculaires, pour lesquelles un régime riche en fruits et légumes réduit le risque de décès de 15 %. Etudiée séparément, la consommation de fruits n’a pas montré d’impact sur la mortalité. En revanche, la consommation de légumes seuls a un effet retardateur de décès, surtout sous forme de crudités : une forte consommation de légumes crus réduit le risque de mortalité, toutes causes confondues, de 16 % ! (American Journal of Epidemiology).

Diabète & petit déjeuner

Prendre un petit déjeuner consistant, riche en protéines et en graisses, permet aux diabétiques de mieux contrôler leur faim et leur niveau de glucose sanguin. C’est le résultat d’une étude israélienne présentée au congrès de l’European Association for the Study of Diabetes à Barcelone. Pour Hadas Rabinovitz, le principal auteur de ces travaux, le p’tit déj’ « à l’anglaise » peut supprimer l’action de la ghréline, l’ « hormone de la faim » fabriquée par l’estomac et qui stimule l’appétit. Les protéines matinales peuvent aussi aider à contrôler la glycémie, car les aliments riches en protéines (œufs, poissons, charcuteries, yaourts…) ont un index glycémique réduit. A l’inverse, les céréales, le pain et la confiture augmentent rapidement la concentration de glucose dans le sang.

Seins & cacahuète

Selon des chercheurs de l’University School of Medicine (USA), le beurre de cacahuète est bon pour la poitrine féminine. Leur étude, publiée dans la revue Breast Cancer Research and Treatment, révèle que les filles qui mangent régulièrement de cette pâte à tartiner diminuent de 39% le risque de développer des maladies bénignes du sein avant 30 ans. Ce bénéfice n’est pas négligeable puisque certaines de ces anomalies peuvent se transformer, avec l’âge, en tumeurs cancéreuses.

Mastication & appétit

On le savait, mais une nouvelle étude vient de le confirmer : mieux vaut mâcher longuement ses aliments que les engloutir précipitamment ! Pour cette recherche, des hommes en bonne santé ont mangé une pizza. Un groupe devait mastiquer chaque portion 15 fois, un autre 40 fois avant d’avaler. Dans le deuxième groupe, le pic glycémique est arrivé plus lentement et la sensation de faim a mis plus longtemps à revenir. (Source : LaNutrition.fr)

Autisme & tryptophane

Selon des chercheurs britanniques, dont l’étude a été publiée dans la revue Archives of General Psychiatry, l’autisme serait un trouble organique dont les bases biologiques se situeraient dans un dysfonctionnement de la sécrétion de sérotonine. Leur hypothèse est étayée par le constat que les enfants autistes ont un taux sanguin de tryptophane (acide aminé précurseur de la sérotonine) plus faible et qu’une réduction de tryptophane alimentaire (viande, riz complet, produits laitiers…) chez des adultes autistes conduit à une aggravation des troubles. Soumis à des tests de reconnaissances d’émotions faciales, les patients carencés n’ont pas eu la même activité cérébrale que le groupe d’autistes ayant ingéré une boisson contenant du tryptophane.

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