Dr Michel Dib : « Nous détenons tous une force d’autoguérison »

L’être humain est fait pour vivre et survivre, grâce aux forces de vie qui l’habitent. Or, la maladie déséquilibre la relation avec soi, rajoutant « du mal sur du mal », dixit le Dr Dib. Ce neurologue à l’hôpital Pitié-Salpêtrière publie un livre, aussi concis que précis, pour activer cette « flamme » (1). Dans ce guide pratique, il nous emmène à la rencontre de l’autoguérison physique, psychique et émotionnelle, phénomène naturel que connaît notre corps. Il ne s’agit donc pas de vouloir imposer ou de créer un événement extérieur, mais d’accentuer cette force interne naturelle déjà présente et active chez certains. 

Propos recueillis par Carine Anselme

« Et si nous faisions appel à la force de vie qui est en nous ? » Telle est l’invitation du Dr Michel Dib. Le propos est plutôt (d)étonnant, venant de la part d’un spécialiste issu de la médecine conventionnelle… Son nouvel ouvrage présente les trois étapes de l’autoguérison : comprendre la maladie, agir grâce à l’union corps/esprit, se protéger en découvrant et en activant les secrets de la défense naturelle corporelle et psychologique. L’auteur nous offre également des méthodes pratiques pour être à l’écoute de soi, libérer nos pensées positives et neutraliser nos idées perturbatrices. Cultiver le détachement cher au bouddhisme, diversifier ses émotions (une flexibilité émotionnelle pointée comme bénéfique par les chercheurs en psychologie positive), dormir sur les deux oreilles, pratiquer du sport, vivre passionnément… ou encore faire un mariage heureux (protection contre les troubles cardiovasculaires !), sont quelques une des étapes suggérées par ce médecin enthousiaste pour rallumer notre feu de vie, protecteur et guérisseur. Entretien… tout feu, tout flamme !    

Il est singulier d’entendre le mot « autoguérison » dans la bouche d’un médecin…

Ce n’est pas si inhabituel que ça ! Dans la pratique médicale, si nous sommes lucides, on ne peut que constater que notre médecine a des limites. Qu’il existe quelque chose qui la dépasse : il s’agit de cette capacité naturelle d’autoguérison. On le voit notamment à l’aune de nos patients : en appliquant la même médecine sur des problématiques similaires, les résultats vont varier d’une personne à l’autre.

Qu’est-ce qui fait la différence ? Vous soulignez, dans votre ouvrage, que certains individus ont cette force naturelle d’autoguérison déjà active en eux, mais que c’est moins évident pour d’autres…

Si seulement nous pouvions le savoir avec précision (Rire) ! C’est un ensemble d’éléments qui entrent en jeu. Cela dépendra de l’histoire personnelle de la personne, de sa structure de défense psychologique, de son environnement, mais aussi, dans une certaine mesure, du patrimoine génétique, pour ne citer que ça. Mais on peut également souligner les effets positifs obtenus suite à un travail sur soi, qui permet notamment de comprendre ce qui est à l’œuvre. Plutôt que d’être passif (face à la maladie), il est important d’être proactif. De comprendre aussi que les clés de la guérison sont en nous et non à l’extérieur. En tant que neurologue, j’accueille beaucoup de personnes souffrant notamment de migraines, de sclérose en plaques… Ce déclic, compliqué à construire mais simple à observer, je peux le voir dans le regard de mes patients en fin de consultation, dans l’enthousiasme et dans la confiance chez certains. Alors que chez d’autres s’expriment l’hésitation et le doute. Chez les premiers, je sais que mon travail a de fortes chances d’aboutir, chez les derniers j’espère un miracle ! Mais après tout, la vie n’est-elle pas un miracle ?…

De quelle nature est cette « flamme de vie » dont vous soulignez l’importance dans le processus d’autoguérison ?

C’est la flamme de la croyance – qui n’est pas forcément religieuse, faut-il préciser. Elle a pour combustible la confiance en soi, la foi dans le monde et dans les autres humains. Il est essentiel de croire en la guérison, en quelque chose… Comme il est dit dans les Évangiles, si vous croyez, vous pouvez déplacer des montagnes. Mais il y a, par ailleurs, un constituant majeur dans cette flamme de vie. Une partie naturelle, constitutive. L’objectif de la méthode que je partage ici est de donner des outils simples pour activer cette flamme – qu’il s’agisse de l’hypnose, de la méditation, du sport, etc. Les ressources de cette flamme existent, même si elles n’apparaissent pas d’emblée à la surface.   

Quel est le rôle du médecin dans l’accompagnement de cette flamme intérieure ?

C’est un rôle essentiel ! Le professionnel de santé doit être porteur d’un message d’espoir. Or, aujourd’hui, avec la pression des assurances, les médecins, pour se protéger d’éventuelles poursuites, préfèrent être prudents et dirent à leurs patients qu’ils ne sont pas sûrs qu’ils vont guérir… Ce faisant, on « tue » cette flamme. Je le répète : il faut croire pour (s’) en sortir ! Il est donc vital de ne pas anéantir la flamme de la croyance.

Mais comment entretenir un dialogue fécond et veiller sur cette « flamme » alors que les consultations sont de plus en plus brèves ?

Je ne veux pas en parler, parce que pour moi, cela  ne devrait pas exister ! En tant que médecin, il est indispensable de prendre le temps du dialogue.

Partant de là, comment le médecin peut-il déclencher ou accélérer une autoguérison ?

Je rappelle que la guérison est un phénomène naturel et une évolution possible chez une partie non négligeable des patients. Elle est aussi l’un des objectifs premiers de la médecine et de la recherche qui tentent constamment de comprendre cette évolution positive et ses mécanismes, et ce pour pouvoir l’amplifier, la reproduire et la généraliser. Indépendamment de l’aspect médical pur, le contact avec le médecin joue un rôle capital dans l’obtention de ce résultat. Dans un premier temps, il est indispensable d’expliquer au patient la maladie, ses causes et son évolution possible – en d’autres mots, lui transmettre tout ce que la médecine et notre expérience nous ont appris. C’est un travail d’écoute et d’explication pédagogique subtil, car cela variera d’un patient à l’autre : en fonction de son niveau socioculturel, de sa personnalité, de son profil psychologique, de son niveau d’anxiété, etc.

Vous évoquiez l’importance de ne pas « tuer » la flamme de la confiance, de la croyance – cela impliquerait-il de « maquiller » le diagnostic s’il est sévère ?

Au contraire ! Se rassurer est certes indispensable pour améliorer son état… mais communiquer un diagnostic réel, mesuré et expert, permet précisément de gagner la confiance du patient qui vient chercher, dans la mesure du possible, une assurance face à l’incertitude que lui inspire la maladie. L’un des éléments majeurs de la construction de la confiance est l’expertise (traduite en termes simples, en étayant, si possible, par des exemples utiles). Tant qu’il y a de l’incertitude, l’état ne peut s’améliorer, qu’importe le traitement prescrit et suivi. Pas un jour ne passe sans que je ne voie un patient auquel on a prescrit le bon médicament, mais à qui l’on n’a pas assez donné d’explications sur son état de santé. Il est alors nécessaire de restaurer la communication tout en conservant le même traitement pour inverser le résultat. Notez que citer des cas réels, positifs, vécus par d’autres personnes peut stimuler la force interne des patients et aider à engager le processus de réparation.   

Cela implique que le médecin soit psychologue dans son approche…

En effet, le médecin doit aussi être un psychologue ! Il doit appuyer sur les (bons) « boutons » qui déclenchent cette autoguérison. Comme nous l’avons vu, la confiance guérit, le médecin doit donc être capable de contourner les zones de doute du patient – donner une « photo » assez claire, précise du diagnostic, en enlevant tout doute. En fait, la confiance est une émotion volontaire positive qui permet au patient de focaliser son attention et ses forces internes sur la guérison – en se reposant également sur l’expertise du médecin – le tout dans une démarche proactive et optimiste vis-à-vis de la maladie. La confiance surmonte et annule les émotions négatives, comme le doute, la peur et l’incompréhension. Mais ce n’est pas tout : la confiance améliore également des paramètres pharmacologiques nécessaires pour le succès des traitements, comme l’observance et la compliance (le fait de prendre ses médicaments régulièrement). Elle améliore aussi les résultats thérapeutiques obtenus grâce à « la croyance » et renforce le fameux effet « placebo » finalement utile et précieux, dont l’importance est souvent équivalente et qui vient de plus en plus s’ajouter à celle des thérapies médicales existantes.   

Vous parlez de « déclic » : comment opère-t-il ?

La coexistence des différents éléments que nous venons d’évoquer (écoute, communication vraie, confiance…) peut, au cours d’une consultation médicale par exemple, générer une « onde de choc » dans l’organisme. C’est là le déclic positif qui peut conduire à la guérison. Les mécanismes de ce phénomène fort intéressant ne sont cependant pas bien clairs. Ils sont l’illustration même de la complexité de l’esprit humain, ils traduisent sa force, sa puissance, sa noblesse.

Que se passe-t-il, sur le plan biologique, lorsque les forces de l’organisme se focalisent sur un objectif vital ?

L’expression biologique de ce déclic passe forcément par les substances appelées « neuromédiateurs », qui relient les cellules du cerveau ensemble. Un nouvel équilibre se met en place, éliminant ainsi ce qui est toxique et renforçant ce qui est positif. Dans ce phénomène, 1+1 ne donne pas 2… mais 10 ! D’où la difficulté de l’esprit scientifique à analyser et à comprendre ce déclic.

Pouvez-vous illustrer par un cas concret ce déclic (quasi) magique, né de l’alchimie des différents éléments évoqués ?

Je vais vous citer l’exemple d’Odette, une patiente de 66 ans. Cette dernière habite à 600 km de Paris. Elle souffre de céphalées quotidiennes chroniques depuis près de quarante ans. Un jour, sa belle-fille lui conseille un médecin à Paris, qui avait déjà réussi à guérir une personne souffrant du même problème. Odette se rend donc à Paris… Elle écoute attentivement les explications du médecin. Convaincue, elle se sent enfin comprise et se reconnaît dans la description faite de sa maladie. Dans la voiture, sur le chemin de retour, elle se sent déjà mieux et la douleur disparaît pour ne jamais revenir, sans qu’elle ait pris un seul comprimé des médicaments prescrits ! Six mois plus tard, elle retourne voir le médecin pour le remercier, néanmoins elle n’ose pas lui dire qu’elle n’a plus mal, de peur que la douleur qui l’a accompagnée pendant tant d’années ne revienne ! Elle n’aura plus jamais mal. Cela s’explique par le fait que tout était réuni (explications, écoute, parcourir 600 km, attente avant le rendez-vous, etc.) pour qu’un changement positif brutal, un déclic, s’opère chez Odette.      

En parlant d’autoguérison, vous citez Pasteur : « Le meilleur médecin est la nature, elle guérit les trois quarts des maladies et ne dit jamais de mal de ses confrères. » Ce serait bon de (se) le rappeler que l’on soit médecin ou patient…

Vous avez raison ! On oublie toujours que l’amélioration et la guérison font partie de l’évolution naturelle de beaucoup de maladies, et heureusement d’ailleurs ! Pour mieux comprendre ce phénomène, on peut prendre l’exemple du placebo. Il n’est que le reflet et la traduction de la capacité naturelle du corps à s’améliorer. En effet, 5 à 40 % des patients prenant des gélules « placebo » peuvent voir leur état s’améliorer, incluant parfois des maladies graves comme la sclérose en plaques et la polyarthrite rhumatoïde. Cette amélioration s’explique par une évolution spontanée positive possible, et son accélération provoquée par l’espoir généré par le médicament, les soins médicaux et la prise en charge. L’utilisation d’un placebo dans les études cliniques permet de quantifier l’effet réel du médicament testé, en déduisant de ses résultats positifs ceux du placebo. Cette méthodologie d’évaluation de nouvelles molécules permet de tenir compte de l’effet provoqué par l’espoir et l’autoguérison générée par les conditions d’étude clinique, et de quantifier seule l’efficacité pharmacologique du produit. Notez qu’il est utilisé seulement quand l’éthique le permet. On tiendra compte de la gravité de la pathologie pour ne pas priver un patient d’un soin pouvant lui être vital.        

Dans votre livre, vous mettez en lumière des études atypiques, étonnantes, mais promptes à allumer notre flamme d’espérance ! Ainsi, être bilingue nous éloignerait-il de la maladie d’Alzheimer… 

Des études observationnelles ont en effet montré qu’être bilingue protège contre la maladie d’Alzheimer. Cela s’explique par le fait que parler deux langues protège la myéline, une couche qui entoure et protège les cellules neuronales, et augmente la quantité de sang qui rentre dans le cerveau et nourrit ses cellules. Cela va avoir comme conséquence positive la protection des circuits de passage de l’information et de la mémoire notamment au niveau du lobe frontal, temporal et pariétal. Plus largement, j’ai tenu à souligner que les exercices cognitifs et l’activité intellectuelle protègent la mémoire et le cerveau.

Dans  votre approche globale, outre une saine alimentation, un bon sommeil ou encore la pratique d’activités physiques, vous pointez, entre autres, l’importance du toucher (2), de la méditation, du détachement, de la passion (ou plutôt le fait d’être passionné), de rester en contact avec ses désirs et ses rêves, de faire un travail d’introspection… Des éléments qui, mis bout à bout, peuvent alimenter l’optimisme. Ce dernier serait-il synonyme de longévité ?

Il est un peu tôt pour l’affirmer, mais les optimistes ont en tout cas un meilleur profil cardiovasculaire, selon une étude américaine publiée dans Health Behavior and Policy Review (2014). Je cite à ce sujet, dans mon ouvrage, un article paru dans le Figaro Santé, en janvier 2015. Sans rentrer dans les détails, selon les termes de cette étude menée sur plus de 51000 Américains âgés de 45 à 84 ans, le Pr Rosalba Hernandez (université de l’Illinois) a fait savoir que les personnes les plus optimistes ont deux fois plus de chance d’avoir une santé cardiovasculaire idéale par rapport aux plus pessimistes. Elle ajoute que cette association demeure significative même après avoir ajusté la comparaison en fonction des caractéristiques sociodémographiques et de la santé mentale. Il faudra toutefois attendre les analyses de mortalité pour affirmer que l’amélioration du profit cardiovasculaire se traduit bien par une réduction des événements cardiaques et fatals. Selon ce travail, le bénéfice de l’optimisme passe en partie par le comportement. Les optimistes ayant tendance à avoir moins de surpoids, à ne pas fumer et à être plus actifs physiquement. D’où des paramètres biologiques – glycémie, profil lipidique – plus favorables. Les personnes optimistes ont par ailleurs tendance à prendre du recul par rapport aux événements déplaisants en les replaçant dans un contexte global…        
  
J’ai apprécié le côté pragmatique, clair et synthétique de votre livre. Comme il est simple d’accès, l’écueil serait de croire que la méthode est simpliste…

J’ai voulu, en effet, que la lecture de cet ouvrage puisse être relativement rapide et assez simple, mais ne nous leurrons pas : sa pratique est plutôt complexe et longue. Il ne s’agit pas d’un catalogue de recettes, c’est une initiation à un autre mode de vie, où le plaisir se lie à la sérénité, loin de la frustration et des angoisses. Un développement personnel est nécessaire pour assimiler et pouvoir appliquer les techniques proposées. C’est une autre direction dans laquelle il faut s’engager avec volonté et espoir. Il serait donc illusoire de dire et de croire que l’autoguérison neutralise toutes les maladies, mais le résultat peut néanmoins être impressionnant ! La maladie déséquilibre la relation avec soi, rajoutant du mal au mal. J’explique donc, dans ce livre, comment se réconcilier avec soi-même pour mieux (se) soigner, limiter les dégâts et « guérir ». Suite à mon expérience de terrain de médecin, mais aussi à la lumière des études sur le sujet, je peux vous dire que ça marche… sinon, je n’aurais pas écrit ce livre (Rire) !

Pour clore notre entretien, avez-vous quelques conseils pratiques pour entretenir notre « flamme de vie » ?

Je pointerais cinq actions positives quotidiennes à même de rimer avec « bonne santé ». En premier lieu, commencez la journée avec optimisme. Deuxièmement, prenez du recul face aux obstacles, en faisant ressortir les points positifs de chaque situation. Troisièmement, veillez à ne pas vous énerver sans cesse, ni à vous disputer pour un oui ou pour un non. Laissez couler… Ensuite, cherchez les sources de votre énergie, restez en forme et divertissez-vous. Enfin, en entrant dans le sommeil, remémorez-vous cinq succès et raisons de bonheur, plutôt que de ressasser vos problèmes et soucis.   

(2) Dix secondes de câlins quotidien ou de tendres contacts contribuent, études à l’appui, à résorber l’hypertension, limiter les risques de maladies cardiovasculaires, atténuer le stress, éloigner la dépression et à renforcer notre système immunitaire. Pourquoi s’en priver ?!
  

CARNET PRATIQUE
(1) À lire : Autoguérison physique psychique émotionnelle, Dr Michel Dib (Éd. Josette Lyon, 2016). Chez le même éditeur : Migraine ou céphalée ? En finir avec les maux de tête ; Insomnie quand tu nous tiens : une méthode pour enfin dormir ; Vertiges ou acouphènes ? Distinguer pour agir ; Perte de mémoire ou maladie d’Alzheimer ? Distinguer pour agir.  

 

LE POINT SANTÉ SUR LA VITAMINE G

 

Nous connaissions les bienfaits sur l’équilibre corps/esprit de nombreuses vitamines (A, B, C, D, E…). Récemment, les chercheurs ont ajouté une nouvelle lettre de noblesse au panel, en pointant les vertus de la « vitamine G ». G pour « green », symbolisant les bienfaits du contact avec la nature. Les scientifiques pointent que 90 minutes dans la nature impacte positivement notre cerveau. L’une des études les plus connues a révélé que les convalescents d’un hôpital bénéficiant d’une chambre avec vue sur un parc se rétablissaient bien plus vite que les autres. D’autres recherches ont depuis établi l’impact positif de la nature sur notre santé physique : baisse des troubles respiratoires, mais aussi de la pression artérielle ou du cortisol, l’hormone du stress, ou encore amélioration de l’immunité. Après deux journées de promenade en forêt, les effets seraient visibles durant un mois. En outre, prendre l’air pour « se changer les idées » ne serait pas qu’une expression…  Des scientifiques espagnols ont ainsi récemment suivi le développement cognitif de plus de 2500 enfants, âgés de 6 à 10 ans, habitant à Barcelone, en prenant en compte leur exposition à des espaces verts (à l’école ou près de leur domicile). Il en ressort une légère augmentation de la mémoire de travail et de l’attention des écoliers régulièrement en contact avec la nature. D’autres études ont pointé qu’une marche de 20 minutes dans un parc, contrairement à une marche urbaine, améliore la concentration d’enfants souffrant d’hyperactivité ou de troubles de déficit de l’attention (TDAH) – avec des effets comparables aux médicaments. Plus largement, l’université Stanford aux Etats-Unis a démontré que les promenades dans la nature font du bien à notre cerveau, nous rendent plus positifs et moins sujets aux idées négatives obsessionnelles. Avec des résultats visibles dès la première promenade de 90 minutes.  Alors… aux arbres, citoyens !

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