L’être humain, un superorganisme ?

Néosanté vous a déjà mis au parfum : ce que la médecine nouvelle et la biologie totale ont mis à jour sur le sens biologique des maladies, la psychologie évolutionniste (ou « Évopsy », comme on dit aux Etats-Unis) l’a mis en lumière pour la plupart des comportements humains : notre cerveau est bien programmé en termes de survie. Mais jusqu’à présent, aucune de ces trois disciplines n’avait pris la mesure de l’énorme influence du cerveau intestinal et de sa flore, appelée aujourd’hui microbiote. Dans la nouvelle édition de son livre (*), Philippe Gouillou corrige le tire et consacre toute une postface aux bactéries qui nous gouvernent à notre insu. L’auteur, qui vulgarise à merveille la psychologie évolutionniste, s’y demande carrément si l’Homme n’est pas un « superorganisme » davantage guidé par les besoins de ses habitants bactériens que par ceux de son ADN. Voici cet extrait aux implications fascinantes, notamment pour la santé

Le Superorganisme humain

« On n’a plus du tout cette séparation entre le soi et le non-soi, entre le moi et l’extérieur, entre le moi et les autres, on a une continuité biologique tout à fait extraordinaire. » Pierre Henri Gouyon : « Le ventre, notre deuxième cerveau ». Cécile Denjean. Arte. 31 janvier 2014.
Chacun d’entre nous porte entre 10 et 100 fois plus de micro- organismes qu’il n’a de cellules : entre 1013 et 1014 (dix mille milliards et cent mille milliards). Il s’agit principalement du microbiote intestinal (anciennement appelé : flore intestinale), mais aussi des très nombreuses bactéries que nous avons sur chaque partie de notre peau et à de nombreux autres endroits (exemple : la flore vaginale). Ces bactéries constituent un peu moins de 5 % de notre poids : 3 à 5 kilogrammes.
Ces chiffres signifient que, si nous comptons en unités, alors nous ne sommes qu’à entre 1 % et 10 % humains, mais que si nous comptons en poids, alors nous restons humains à 95 %. Quelle approche faut-il favoriser ?
Les micro-organismes constituant notre microbiote se trouvent dans une situation très particulière relativement à nous. Tout d’abord ils ne portent pas nos gènes : ils appartiennent à de très nombreuses espèces distinctes qui n’ont rien d’humain. Ensuite, un grand nombre d’entre eux nous sont nécessaires : ce sont par exemple eux qui nous permettent de digérer notre alimentation. Enfin ils ne se transmettent pas comme nous. C’est-à-dire que pour vivre nous devons compter sur la coopération d’un nombre impressionnant de représentants d’autres espèces qui ont des objectifs différents des nôtres.
Comme expliqué dans la section sur la « kin selection » (page 50), la coopération entre nos gènes s’appuie sur le fait qu’ils « partagent la même sortie » : ils appartiennent tous au même ADN qui ne peut se transmettre qu’au travers du spermatozoïde ou de l’ovocyte. Les micro- organismes qui composent notre microbiote se trouvent eux dans une situation totalement différente : ils ne pourront pas être transmis par nos cellules sexuelles, mais pourront l’être par d’autres moyens. Cela signifie qu’ils doivent eux-mêmes se débrouiller pour se propager, qu’ils ne nous doivent pas leur reproduction. Comment font-ils ?
Il est apparu récemment que, contrairement à ce qui était cru, au moins certains d’entre eux peuvent atteindre directement ou indirectement notre cerveau pour nous manipuler. En d’autres termes : « nous » ne sommes pas seuls à décider, l’être humain n’est pas totalement maître en sa demeure. Il ne faut plus considérer un individu comme un simple être humain, mais comme un « superorganisme », c’est-à- dire un organisme composé de plusieurs individus de très nombreuses espèces qui sont en relations à la fois de compétition et de coopération.

Qui sommes-nous ?

L’importance du microbiote et le fait qu’il nous influence posent la question de la définition de soi. Ces micro-organismes que nous portons ne nous sont pas uniques, ils se retrouvent chez d’autres humains et même en dehors de l’espèce humaine : nos cellules nous sont propres, mais pas notre microbiote. La conséquence est, comme le remarque Pierre-Henri Gouyon, qu’il n’y a plus de séparation nette des individus, mais continuité. Il nous faut totalement revoir qui nous sommes et comment nous nous considérons.

La Constitution du Microbiote

Le nouveau-né apparaît vierge de tout microbiote : il va le constituer dès la naissance, notamment en étant couvert des bactéries de sa mère si la naissance se passe par les voies naturelles. Cette première imprégnation est déterminante : Dominguez-Bello et al. (2010) ont pu montrer que les enfants nés par césarienne présenteront un micro- biote différent et moins diversifié.
Par la suite, l’alimentation permettra la constitution du microbiote intestinal qui mettra quatre ou cinq ans à se fixer. L’allaitement apparaît important : Azad et al. (2013) ont montré que des enfants non allaités présentaient à l’âge de quatre mois moins de diversité bactérienne dans leur microbiote intestinal et une présence accrue de Clos- tridium difficile. Cependant, comme l’avait signalé Natasha Campbell-McBride (2010), l’effet positif de l’allaitement dépendra de l’état de santé du microbiote transmis par la mère.
Il est important que cette constitution se produise pendant l’enfance. Heijtz et al. (2011) ont découvert que des souris sans microbiote intestinal montraient un comportement moins anxieux et plus ouvert au risque que les autres, et qu’il suffisait de leur injecter un microbiote en bonne santé pour qu’elles aient un comportement normal, mais seulement si cette injection n’était pas faite trop tardivement. Cette barrière temporelle à l’action du microbiote intestinal indique que celui-ci a une influence durable sur la construction du cerveau pendant sa croissance. On remarque d’ailleurs que cette contrainte temporelle est prise en compte : Elahi et al. (2013) ont découvert chez la souris que la chute d’immunité peu après la naissance était provoquée par le processus de croissance, et non subie, sans doute pour faciliter l’invasion bactérienne.
Ce ne sont cependant pas toutes les bactéries qui pourront s’implanter : l’ADN humain apparaît avoir une influence. Mason et al. (2013) ont ainsi pu retrouver l’origine lointaine d’individus à partir de leur microbiote de la bouche, alors même qu’ils vivaient dans le même environnement et avaient le même type d’alimentation. Il y a aussi de nombreuses autres influences, dont certaines surprenantes. Suzuki et Worobey (2014) ont notamment trouvé sur plus de mille individus une corrélation entre la latitude et la proportion de certaines familles de bactéries dans le microbiote intestinal (corrélation positive pour les Firmicutes, négative pour les Bacteroidetes), indépendamment de l’origine des personnes.
À l’âge adulte, le microbiote apparaît remarquablement stable. Par exemple Faith et al. (2013) ont trouvé que 60 % des familles de bactéries étaient inchangées au bout de cinq ans, et que la répartition des changements suivait une loi de puissance, ce qui indiquait que de nombreuses familles devaient être présentes depuis plusieurs décennies.
En conséquence, transformer durablement son microbiote oblige le plus souvent à un changement de comportement ininterrompu. David et al. (2013) ont montré que si on peut faire changer alimentairement le microbiote intestinal du jour au lendemain, ce changement ne durera pas. Pour ce faire, ils ont fait manger à cinq volontaires (tous omnivores, hormis un végétarien) une alimentation totalement carnivore, et à cinq autres (tous omnivores) une alimentation totalement végétarienne. Des différences de microbiote intestinal sont apparues dès le premier jour, elles ont été suffisantes pour permettre de distinguer les groupes en fonction de leur alimentation dès le quatrième jour, mais n’ont pas perduré deux jours après la fin de l’expérience. Les microbiotes étaient retournés à leur état antérieur.
En tant que changement stable, l’arrêt du tabac permet une transformation du microbiote (Biedermann et al., 2013) et expliquerait la prise de poids qui y est associée. Une autre voie d’action plus radicale a été découverte : le transfert de matière fécale directement dans l’intestin. Cette méthode peu ragoûtante n’est pas nouvelle, mais comme Van Nood et al. (2013) lui ont trouvé une efficacité de 94 % contre le Clostridium difficile (contre seulement 41 % pour un antibiotique), elle va certainement se répandre, il faudra nous y habituer.
La raison de cette stabilité est que les micro-organismes qui composent notre microbiote se retrouvent en situation de compétition les uns avec les autres et sont confrontés aux mêmes contraintes que présentées précédemment. Ils vivent dans un « monde d’égoïstes » dans lequel des stratégies vont se mettre en place, dont certaines seront suffisamment stables pour être difficiles à modifier.

L’Influence du Microbiote

le cerveau entérique

La diversité et la qualité du microbiote sont liées à la santé, et cela jusqu’à un âge avancé. Son influence est toutefois beaucoup plus profonde, puisque les micro-organismes vont même agir sur notre psychologie au travers deux moyens, direct et indirect. Tout d’abord, ils vont émettre des composants chimiques qui seront transportés par le sang jusqu’au cerveau (contrairement à ce qui était cru, celui-ci n’en est pas totalement protégé). Ils agiront ensuite également indirectement au travers d’un formidable réseau de neurones à l’intérieur de notre intestin.
En fait, notre cerveau crânien n’a pas le monopole des neurones : notre intestin en contient sur toute sa longueur environ deux cents millions. Ce nombre peut paraître faible en comparaison avec celui de notre cerveau (cent milliards) mais il est équivalent à celui du cerveau (crânien) d’un chien de taille moyenne : c’est pour cela qu’on appelle ce « Système Nerveux Entérique » (SNE) notre « deuxième cerveau ».
Nos deux cerveaux (crânien et entérique) sont directement reliés par le nerf vague, dont 80 % des fibres sont à sens unique, de l’intestin vers le cerveau. On remarque que les neurones du cerveau entérique utilisent les mêmes neurotransmetteurs que ceux du cerveau crânien et qu’ils produisent 95 % de la sérotonine, ce neurotransmetteur ciblé par les antidépresseurs de troisième génération (« SSRI » signifie « Inhibiteur Sélectif de la Recapture de la Sérotonine »). Tous ces chiffres montrent que le cerveau entérique a les moyens d’être un centre de traitement important qui n’agit pas seulement sur notre système digestif, mais qui peut directement intervenir sur notre cerveau crânien et est peut-être déterminant sur nos émotions.

Ses Influences Psychiatriques

L’influence du microbiote (notamment intestinal) la plus connue est celle sur l’humeur : elle peut même expliquer certaines dépressions (voir Foster & McVey Neufeld, 2013). Par exemple, Shelby et al. (2013) ont découvert que les personnes ayant souffert de douleurs abdominales fonctionnelles durant l’enfance et qui continuaient à en souffrir à l’âge adulte étaient 7,3 fois plus susceptibles d’avoir présenté un trouble anxieux au cours de leur vie et 4,1 fois plus susceptibles d’avoir présenté un trouble dépressif. Le point important est que les problèmes intestinaux étaient apparus chez la plupart avant les problèmes d’humeur et pouvaient en être la cause.
Des influences sur des troubles psychiatriques ont également été découvertes, notamment pour l’autisme et la schizophrénie (Dickerson et al., 2010). En 2012, la chaine télévisée Arte a diffusé un documentaire canadien de Marion Gruner et Christopher Sumpton, présentant l’hypothèse faite par Derrick F. MacFabe que certaines formes d’autisme régressif étaient provoquées par l’afflux d’acide propionique dans le cerveau, lequel est produit, notamment, par le Clostridium difficile, une espèce de bactéries de notre microbiote intestinal. Mac- Fabe y résumait son approche en notant qu’« un individu a priori normal absorbant une grande quantité d’alcool ne se comportera pas normalement. De la même manière, je pense que des enfants a priori normaux exposés à des taux élevés d’acide propionique auront un comportement anormal. »
Cette hypothèse n’est pas encore totalement acceptée mais en 2013, Hsiao et al. ont montré qu’un changement de microbiote intestinal suffisait à changer le comportement de personnes autistes. L’existence d’un lien est confirmée.

Ses Influences sexuelles

Il apparaît aussi que les microbiotes pourraient manipuler notre vie sexuelle dans le but de se transmettre. Nous avons pu voir précédemment dans cet ouvrage que nous sommes très sélectifs dans le choix des partenaires avec qui nous chercherons à avoir des enfants. Pourtant, nombreux sont ceux qui au cours de leur vie connaitront des partenaires sexuels avec qui ils n’auront pas procréé, et qui auront beaucoup plus de rapports sexuels que d’enfants avec ceux avec qui ils en auront eu. De plus, il apparaît que nous sommes nombreux à faire des efforts pour avoir des rapports sexuels sans concevoir d’enfant : les moyens de contraception ont même été inventés dans ce but. Globalement, les relations sexuelles apparaissent particulièrement inefficaces pour procréer : le ratio nombre d’enfants/rapports sexuels est incroyablement faible. Si l’objectif des rapports sexuels est de procréer, alors pourquoi en avons-nous autant pour un si faible résultat ?
Les besoins de transmission des microbiotes peuvent expliquer ce ratio et même donner une autre explication à nos comportements sexuels. Comme expliqué précédemment, les micro-organismes se distinguent de nos gènes par leurs modes de reproduction. Ils ne sont pas transmis par nos gamètes, mais peuvent l’être d’une personne à une autre par contact. Cela implique que leur transmission ne distingue pas donneur et receveur (elle se fait dans les deux sens) et qu’ils ne sont pas limités par la rareté comme nous le sommes. Ils n’ont pas besoin d’être sélectifs comme nous devons l’être, il leur suffit de se propager. Donc, de même qu’un virus nous faisant éternuer a plus de chances de se transmettre qu’un virus qui nous ferait nous protéger, toute bactérie qui nous inciterait à avoir des contacts physiques suffisants avec quelqu’un d’autre augmenterait ses chances de se multiplier. Or, existe-t-il un contact physique non chirurgical entre les humains plus susceptible de permettre ce transfert qu’un rapport sexuel ?
À l’heure actuelle, aucun micro-organisme du microbiote n’a démontré avoir une influence directe sur notre vie sexuelle, mais plusieurs éléments laisseraient supposer qu’il en existe. Tout d’abord, l’influence du microbiote sur l’humeur semble différer selon le sexe (Clarke et al. 2012). Ensuite, on connaît un parasite externe, le Toxoplasma gondii, qui augmente les comportements sexuels à risque chez les femmes (Flegr, 2007) en agissant sur le circuit dopaminergique. Sachant que les micro-organismes de notre microbiote peuvent atteindre le cerveau et nous influencer, que leur influence peut être différente selon le sexe, que notre comportement sexuel leur offre les contacts dont ils ont besoin pour se transmettre, et qu’un micro-organisme externe dont la reproduction n’est pourtant pas dépendante comme la leur de notre comportement y parvient très bien, l’hypothèse que certains micro-organismes nous manipuleraient pour multiplier les rapports sexuels et les partenaires afin d’accroître leur fitness apparaît solide.
Cette hypothèse permet de mieux comprendre de nombreux comportements (voir le chapitre « Les sujets qui fâchent »). Elle permet ainsi d’expliquer les rapports et actes sexuels non fécondants par nature, notamment les relations homosexuelles. Elle permet peut-être aussi d’expliquer pourquoi certains vont multiplier les partenaires jusqu’à en compter des milliers (comportements hypersexuels), pourquoi il apparaît difficile de promouvoir les préservatifs empêchant les transferts de micro-organismes, et même pourquoi le sperme apparaît avoir un effet antidépresseur chez les femmes (Gallup et al., 2002).
Toute notre vie sexuelle apparaît ainsi sous un jour nouveau. Notre manipulation par le microbiote n’expliquerait pas tous nos comportements sexuels et n’en constituerait pas l’influence la plus importante, mais elle serait à prendre en considération.

Antibiotiques et Microbiote

D’autres modes d’action du microbiote doivent aussi être étudiés. Selon Andrew M. Francis (2013), l’introduction de la pénicilline a permis la libération sexuelle en faisant baisser le coût (en maladie) de la sexualité. Il ne s’agit cependant pas de la seule influence qu’ont eue les antibiotiques sur notre comportement.
La prise d’antibiotiques n’affectera pas de la même manière toutes les espèces qui composent notre microbiote, elle changera seulement les proportions des micro-organismes qui le composent, c’est-à-dire son équilibre. Le plus souvent, ce changement ne durera pas beaucoup plus longtemps que la durée du traitement, mais de fortes doses peuvent provoquer une modification d’équilibre, c’est-à-dire une trans- formation durable du microbiote avec toutes les conséquences psychologiques qui en découlent.
Nous avons vu qu’un tel bouleversement était difficile à provoquer à l’âge adulte, mais que ce n’était pas le cas pendant la phase de constitution du microbiote, c’est-à-dire avant l’âge de cinq ans. Il nous faut donc considérer que l’administration d’antibiotiques aux jeunes enfants n’a pas fait qu’améliorer spectaculairement leur santé, mais a pu avoir comme effet secondaire de modifier durablement leurs microbiotes avec des conséquences pouvant être négatives chez certains.

Un Changement de Paradigme

L’importance de notre microbiote sur ce que l’on est et l’influence qu’il a sur nos états mentaux et nos comportements obligent à considérer l’être humain comme un superorganisme plutôt qu’un simple individu. Cette nouvelle approche ne transforme pas les principes présentés dans ce livre, mais vient en étendre l’application. Il ne faut plus seulement considérer les objectifs de notre ADN, mais également ceux de tous les micro-organismes qui font partie de nous.
Cette découverte est en train de révolutionner la psychologie et la psychiatrie. L’approche parasitaire apparaît confirmée, à la différence près que les micro-organismes les plus influents ne nous sont pas extérieurs mais constituent des parties intégrantes de ce que nous sommes. Elle implique que notre alimentation a une influence sur nos états internes et nos comportements, en favorisant ou non certaines espèces de notre microbiote intestinal. De même, les antibiotiques doivent maintenant être considérés comme des psychotropes en puissance pouvant modifier radicalement les proportions de chaque espèce et avoir une influence déterminante sur le développement psychologique des jeunes enfants.
En d’autres termes, la découverte de l’influence de notre microbiote sur notre comportement ne vient pas remettre en cause ce que nous connaissons de nos objectifs globaux, ni des principes qui les sous-tendent, mais elle vient complexifier tout ce qui passe entre les deux. C’est un changement de paradigme et les prochaines découvertes seront fascinantes.

(*) Extrait du livre « Pourquoi les femmes des riches sont belles », Philippe Gouillou, préface René Zayan éditions De Boeck. – juillet 2014.

Diplômé en marketing avec une forte expérience commerciale et informatique, Philippe Gouillou a créé les premiers sites francophones sur le QI et l’éducation des enfants surdoués et sur la psychologie évolutionniste: Douance (depuis 1997) et Evopsy (depuis 1998). Il a publié le “Guide pratique de l’enfant surdoué” (co-rédigé avec JC Terrassier, éditions ESF), “Pourquoi les femmes des riches sont belles : Programmation génétique et Compétition sexuelle” (éditions de boeck) et traduit “Hommes, Femmes : l’évolution des différences sexuelles humaines” de David C. Geary, Phd (éditions de boeck). Infos : www.gouillou.com
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