LES MALADIES DE L’ESTOMAC (I)

Nous connaissons l’estomac comme le premier grand organe de la digestion . C’est effectivement à son niveau que les aliments (en particulier les aliments protéiques) vont être dégradés et simplifiés en éléments plus simples et plus assimilables. Cette transformation se fait sous l’action d’une enzyme (la pepsine) qui est activée par le fameux acide chlorhydrique. L’ensemble de ces sécrétions est assuré par une grande partie des cellules de la muqueuse gastrique. La forte acidité (ph=3) de notre estomac est heureusement compensée par des sécrétions de mucus protecteur. C’est ce mucus qui fait défaut localement en cas d’ulcère d’estomac. Nous allons essayer de comprendre les différents types de pathologies touchant les différents tissus de l’estomac et d’en comprendre le sens (bio-logique) et la symbolique.

Adénocarcinome gastrique

Comme nous venons de le voir, les glandes digestives au niveau de l’estomac ont deux fonctions principales : elles sécrètent des enzymes digestives et du mucus protecteur. Donc, s’il y a deux types de sécrétions, on va trouver deux types de conflits correspondant à deux formes cancer de l’estomac. Le premier est le plus connu puisqu’il a très bien été décrit par le docteur RG Hamer. Il s’agit du conflit de « ne pas pouvoir digérer le morceau ». Supposons qu’un morceau sur-indigeste soit avalé sans être prémâché et que ce morceau empêche tout passage d’autres aliments vers les intestins ou se déroule normalement l’assimilation. Les cellules de la muqueuse vont alors tenter de sécréter de la pepsine et de l’acide chlorhydrique. Mais imaginons que leur puissance digestive ne suffise pas. Le morceau est toujours là et ne passe pas . Alors il va falloir que mon cerveau (qui est programmé pour la survie) trouve une autre solution pour désagréger ce morceau au plus vite. C’est ce qu’il va faire en donnant l’ordre aux cellules de la muqueuse gastrique de se multiplier (effet masse) et de muter en adénocarcinome de façon à sécréter des enzymes plus puissantes capables de digérer en un temps record ce morceau encombrant. Dans une expérience bien connue, RG Hamer a mis en évidence la plus grande capacité digestive des cellules de l’adénocarcinome gastrique . Ces cellules devenues surpuissantes accélèrent la désagrégation du morceau bloqué et libèrent ainsi l’estomac. Il ne s’agit que d’une adaptation nous permettant de survivre dans un cas extrême ou « l’on ne parvient pas à digérer un morceau trop encombrant », le morceau pouvant être réel, imaginaire, virtuel ou symbolique ». Cela peut-être un homme qui vient d’acheter une maison et qui s’aperçoit qu’il a été floué car cette maison est pleine de malfaçons. Le « morceau » a bien été avalé (contrat signé) mais il ne peut être « digéré » (je ne peux me l’approprier comme je l’aurais souhaité). A l’estomac, le langage populaire associe d’ailleurs la capacité d’incorporer certaines situations de la vie : « je n’arrive pas à le digérer ! », « cela m’est resté sur l’estomac ! »

L’ulcère gastrique

Dans le cas précédent, le symptôme s’exprime sur des tissus d’origines embryonnaires endodermiques. La phase active du conflit est donc bien accompagnée par une surproduction de cellules et de sécrétions pour mieux digérer le morceau. Cependant, il existe une partie de l’estomac (située dans la région du pylore) constituée d’une muqueuse d’origine ectodermique. C’est à ce niveau que nous trouvons plus de 90% des ulcères gastriques. Pour la médecine officielle, ces ulcères sont dus au fait que l’estomac « ne supporterait plus sa propre acidité ». En réalité, les ulcères d’estomac sont très souvent associés à une chlorhydrie normale. Ce qui se passe en réalité est une ulcération déclenchée par le cerveau en phase active de conflit. Pour RG Hamer, ce symptôme douloureux témoigne que la personne est en train de vivre un conflit de contrariété territoriale indigeste. Il s’agit d’un différend frontalier avec un personne proche (voisin, patron, famille…) et /ou d’un différend à propos du contenu du territoire (maison, travail, héritage…) . On parlera alors d’un conflit de contrariété indigeste de type relationnel. Le conflit étant souvent récent. (Pour plus de précision sur l’ulcèr,e voir Néosanté n°6)

Ressentis

Lorsque l’on interroge des personnes atteintes d’une pathologie de l’estomac, le ressenti exprimé est souvent : l’ingratitude et l’incompréhension (G. Athias). Ingrat dans le sens ou il a une fonction très pénible . Il est dans l’acidité permanente et pourtant il nous fait vivre.
« Je n’arrive pas à comprendre que l’on puisse penser cela de moi… » me confiait un consultant atteint d’une gastrite chronique. « On ne me comprend pas » répétait-t-il . Ce vieil homme à qui l’on donnerait le Bon Dieu sans confession avait été accusé, à tort, de vol par des personnes (qui voulaient le flouer) alors qu’il les avait auparavant aidé à s’en sortir. Lors du procès, il fût bien sur disculpé, mais sa maladie était toujours présente quelques semaines après. Il ne comprenait pas qu’après tout de ce qu’il avait fait pour ces gens ils aient pu se retourner contre lui. Il ruminait se sentiment d’ingratitude et il avait besoin, à l’entendre parler, qu’on croie en sa bonne foi et qu’on comprenne son désarroi. « Vous, au moins, vous me comprenez !… » me dit-il en poussant un soupir de soulagement lorsque je lui expliquai ce qu’il avait ressenti lors de cette mésaventure. Les malades de l’estomac sont des incompris, ou du moins c’est ce qu’ils ressentent !

Symbolique

L’étude du mot (estomac) nous apporte un éclairage supplémentaire qui vient en complément de l’approche biologique . En hébreu, la racine « qavah » , d’ou est issu le nom de l’estomac, signifie « appeler », « convoquer », « prononcer ». Ce sens semble assez éloignée du rôle de cet organe, et pourtant… D’après sa racine, il semblerait que l’estomac soit sensible à ce qui est prononcé et plus particulièrement aux propos que l’on a du « mal à digérer », en particulier ceux qui seraient liés au commandement (Georges Lahy). Cela veut dire que l’estomac est très sensible à l’ordre, à la parole. On pourrait même dire que l’estomac a aussi le rôle de « digérer les commandements, les paroles ou les ordres ».
Sa racine renvoie aussi au mot « qabah » qui veut dire aussi « malédiction » ou « exécration ». C’est l’estomac qui reçoit directement une malédiction. Malédiction qui signifie « mauvaise parole », « mal prononcer ». On le retrouve en français, dans le mot : in / di/ geste (indigeste). C’est le « dit » qui n’est pas associé au geste. « Je ne fais pas ce que je dis, donc le geste n’est pas associé à ma parole »
« Tous les propos agressifs et exécrables dirigés à notre encontre brûleront dans notre estomac, car son rôle est effectivement de bruler ce que l’on a absorbé. Le vécu d’une exécration sera ressenti au niveau de l’estomac , mais, réciproquement , exécrer quelque chose provoquera des maux d’estomac. » (Georges Lahy)

La valeur numérique du mot « Qévah » (= 107) qui renvoie à « qabah » représente l’endroit où toutes les choses sont réunies et s’assemblent. Les ménagères connaissent le cabas, mot issu de la même racine , c’est à dire le panier ou toutes nos provisions sont réunies. Pour l’estomac, c’est la même chose, parce que c’est dans l’estomac tous nos aliments se réunissent le temps de leur digestion. L’estomac sera donc aussi un symbole de réunion et de réconciliation. Les pathologies de l’estomac nous invitent à nous réconcilier avec ceux qui ont eu des paroles « indigestes » à notre égard.

Jean-Brice Thivent

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