La santé dans une perspective globale (III)

De la survie à la vie consciente

Auteur du livre « Le cancer apprivoisé », le psychologue belge Léon Renard a été un des premiers à intégrer les découvertes du Dr Hamer dans sa pratique thérapeutique. Dans cette série de 3 articles, il développe une vision personnelle de la santé et de la maladie qui englobe l’évolution spirituelle de l’être humain, celle qui concerne sa conscience. Dans ce troisième et dernier volet, il explique comment se prémunir des réactions biologiques de survie appelées maladies et comment accéder à une vie authentique par l’utilisation de sa conscience.

L’évolution de la conscience suppose que l’être qui en a la capacité puisse l’utiliser pour améliorer sa survie et profiter d’une vie plus adaptée à ses besoins. C’est principalement dans l’amélioration des conditions extérieures que la conscience a été utilisée alors qu’elle avait pour but l’évolution de la conscience dans le monde intérieur, ce que l’on appelle la spiritualité mais qui, malheureusement, a été détournée de son but. Les trois articles parus dans cette série espèrent sensibiliser le lecteur de NéoSanté à l’utilisation de sa conscience pour apprendre à devenir un dieu dans son univers intérieur et non plus être dépendant intérieurement des conditionnements issus du monde extérieur concerné par la survie. Un être libéré est un être dont le monde intérieur n’est plus une copie du monde extérieur et qui n’a plus besoin d’avoir recours aux solutions d’adaptation archaïques de survie des différents règnes.

Dans la dernière partie de cette série « La santé dans une perspective globale » nous allons découvrir progressivement ce que nous pouvons faire lorsqu’il n’est pas possible de retrouver le conflit programmant mais également comment nous prémunir d’un choc imprévisible qui déclenche la réaction biologique de survie issue de l’évolution des différents règnes. Pour que cela soit compréhensible, je résumerai le comportement des tissus et des organes en relation avec les vécus conflictuels et je rappellerai divers éléments importants concernant la survie, l’apprentissage, les associations, le ressenti, la mémoire sensorielle, l’occultation.

Conditionnement, choc imprévisible et inhibition d’action

Dès le début de la vie notre apprentissage est conditionné par les associations répétées, que ce soit pour apprendre à marcher, parler, utiliser les objets ou comment se comporter avec les autres. Il existe des conditionnements simples et des conditionnements complexes qui demandent de mettre en œuvre des conduites de résolution de problèmes.
Il existe deux types de conditionnement et d’apprentissage :
– par choc (apprentissage simple)
– par répétition (apprentissage complexe)
Le conditionnement par choc, appelé également réflexe instinctif ou réaction automatique archaïque sous la dépendance de la neurophysiologie du corps, n’a besoin que d’une seule expérience d’apprentissage car il est en relation avec un choc qui menace l’intégrité de l’organisme. L’enfant qui se brule au contact de la flamme d’une bougie aura immédiatement un réflexe de retrait et il ne lui sera pas nécessaire de reproduire cette fâcheuse expérience pour apprendre le comportement adéquat.
Par contre, l’apprentissage par répétition, généralement plus complexe comme marcher ou parler, est facilité par l’imitation, la motivation et/ou la punition.
Lorsque le choc est imprévisible et que l’individu le vit en inhibition de l’action (Henri Laborit), c’est-à-dire qu’il n’est pas dans la capacité d’utiliser un des quatre réflexes ou comportements archaïques de survie ( fuir, attaquer, s’immobiliser, impressionner), c’est l’organisme biologique qui va utiliser une ancienne solution d’adaptation : enlever ou ajouter de la masse cellulaire, bloquer ou augmenter la fonction d’un organe.

Association, mémoire sensorielle, occultation

Pour apprendre par choc ou par répétition, notre mémoire sensorielle associe des éléments ensemble. Par exemple, flamme de la bougie, douleur, retrait immédiat de la main. Lorsque le choc est vécu dans la période fœtale ou la petite enfance, il y a amnésie (chez l’adulte tout traumatisme qui dépasse gravement sa marge de tolérance est souvent suivi d’une amnésie partielle ou complète) du traumatisme. Un petit enfant qui a été brulé par la flamme de la bougie peut l’avoir occulté (réflexe de protection de l’équilibre interne pendant le développement) et à l’âge adulte souffrir d’une angoisse ou d’une phobie à la seule vision d’une flamme.
Il est important de tenir compte de la construction des associations pour comprendre l’origine traumatique. Si enfant je m’approche d’une flamme et que je suis tiré brusquement en arrière ou repoussé violemment sur le côté par un parent afin d’éviter d’être brulé, ma peur de la flamme ne vient pas du feu mais du choc créé pour me protéger de lui. Rechercher un événement où vous avez vécu un traumatisme au contact du feu a peu de chance d’aboutir car l’association n’est pas correcte. Dans votre mémoire sensorielle, ce traumatisme est codé sous la forme d’un retrait brusque ou d’un bousculement violent pour éviter d’être brulé. C’est le choc biologique qui est mémorisé avec le ressenti et les éléments présents qui y sont associés. Les associations créent des connexions neurologiques spécifiques et il suffit de composer l’empreinte sensorielle correcte pour qu’automatiquement il y ait activation du souvenir. L’exemple simple le plus connu est celui vécu par Marcel Proust. Alors qu’il mange une madeleine, son goût fait soudain resurgir celui des madeleines de son enfance. Dans la mémoire sensorielle il n’y a pas de temps mais seulement des programmes créés par association et conditionnement.
Que le choc ait été vécu au cours de votre vie prénatale, lors de votre naissance ou la petite enfance, il est là, à chaque instant, et est toujours prêt à être activé lorsque les associations sont présentes.

Nous ne sommes pas égaux devant un événement traumatique

Après un choc, un drame, la majorité des individus vont avoir accès à des ressources internes qui vont leur permettre, après quelques jours ou quelques semaines, de retrouver leur équilibre, un état d’homéostasie (équilibre dynamique). D’autres, souffriront pendant des années avec des hauts et des bas sans pouvoir retrouver leur bien-être. Nous avons vu dans la partie 2 de la série une figure qui représentait la psychosomatique globale incluant un rectangle avec des variations de couleur représentant notre monde intérieur. Nos comportements, nos réactions sont dirigés par les programmes inconscients contenus dans ce monde intérieur. Tant que ces programmes inconscients ne sont pas activés, déclenchés, il n’y a pas de manifestation, pas de mal-à-dit. Le Dr Hamer signalait que tant que le conflit est psychologique, il n’y a pas d’activation du programme biologique spécial bien-fondé de la nature. C’est lorsque le choc est brutal et imprévisible et vécu dans l’isolement qu’il y a activation de ce programme biologique spécial. Concernant l’isolement dont parle le Dr Hamer, je préfère utiliser l’inhibition d’action mise en évidence par Henri Laborit (voir l’encadré dans la page extrarticle https://neosante.eu/?page_id=1682)

Différence entre sensation et ressenti

Lorsqu’un drame arrive à l’improviste, il y a manifestation d’un ressenti spécifique à l’individu qui en est victime et le psychisme est pris au dépourvu. Ce n’est donc pas ce que le psychisme va interpréter « après coup » qui active le programme spécial mais bien le ressenti biologique présent à l’instant du choc. Il y a une différence entre une sensation physique douloureuse créée par un élément extérieur, par exemple une flamme, et notre façon de ressentir cette douleur. Le ressenti biologique dépend de nos programmes personnels intérieurs tandis que la sensation douloureuse est une réaction physiologique à une agression en provenance de l’extérieur ou de l’intérieur de notre organisme (douleur dentaire, blessure). Il peut y avoir une agression extérieure qui crée une sensation physiologique désagréable et, en même temps, un ressenti biologique, c’est-à-dire la manière de vivre, de ressentir cette agression. Pour comprendre pourquoi l’organisme active le programme biologique spécial, il est nécessaire de comprendre qu’un choc qui arrive à l’improviste révèle que le système de protection ou de vigilance naturel n’a pas fonctionné. Cette faille dans le processus de survie doit absolument être comblée et une ancienne solution en provenance de l’évolution des espèces, comme l’a démontré le Dr Hamer, est immédiatement activée. Si ,dans le monde extérieur, le monde des formes, il est absolument utile d’utiliser une des quatre stratégies et des solutions pour survivre, cela ne devrait plus être nécessaire dans notre monde intérieur comme je l’ai expliqué dans Néosanté N° 14. A noter que le corps est issu du monde des formes et que lorsqu’il est en danger, il est vital d’utiliser les médecines à notre disposition afin de permettre sa survie.

Comment se prémunir d’un choc imprévisible ?

Afin d’éviter que le choc (DHS du Dr Hamer) soit imprévisible, il est possible d’utiliser la faculté humaine d’anticipation. Cette faculté fait partie de notre imagination, de notre créativité. Le Dr Hamer affirme que tant que le conflit est psychologique, il n’y a aucun risque de développer un cancer. Pour qu’il y ait activation du programme biologique spécial, il est nécessaire que le conflit soit brutal et imprévisible. Si un conflit est imprévisible, le psychisme ne l’a pas vu venir et il est immédiatement vécu comme un choc ressenti dans un endroit de l’organisme. C’est après qu’il y aura rumination psycho-émotionnelle. Je rappelle que le ressenti du choc est personnel et dépend du monde intérieur de l’individu. Ce qui est vécu comme choc imprévisible pour l’un ne le sera pas forcément pour un autre. Pour qu’il y ait choc inattendu, il faut que l’individu soit accroché à un tuteur (voir « Le choc qui transforme » dans la partie 1 de la série. Dépendre d’un tuteur pour exister ne favorise pas la liberté intérieure, celle qui concerne l’évolution spirituelle. Le seul moment où un individu est vulnérable, c’est lorsqu’un événement imprévisible lui enlève brutalement son tuteur. Il y a quelques années, j’ai proposé des ateliers pour apprendre à découvrir le tuteur central ou les tuteurs accessoires dont nous sommes inconscients. Imaginez que votre tuteur soit votre enfant et que vous en soyez inconscient. La faille le concernant est spécifique à votre monde intérieur et ne concerne pas une maladie, un accident mais quelque chose que vous ne pouviez imaginer, par exemple qu’un jour il vous annonce qu’il ne veut plus vous voir. Votre façon de vivre ce choc inattendu déterminera le type de programme biologique spécial qui sera activé. L’endroit où nous sommes dépendant d’un tuteur est un endroit qui a été fragilisé et qui a ensuite été hyper protégé afin qu’il ne puisse plus être mis en danger. Il est plus facile en groupe de découvrir ses failles inconscientes car elles sont mises en évidence par les autres. Si dans un jeu de rôle un participant joue mon enfant qui ne veut plus me voir ou si je me crée intérieurement ce jeu de rôle grâce à la créativité et mon imagination, je me prépare psychologiquement à vivre cette situation et cela ne sera plus un choc dramatique et imprévisible.

Que faire lorsque le choc est vécu ?

Lorsque vous avez vécu un choc, vous pouvez avoir recours aux nombreuses thérapies qui vous sont proposées aujourd’hui pour l’apaiser. Après en avoir testées plusieurs, j’opte actuellement pour la méthode Tipi (Technique d’Identification des Peurs Inconscientes). Cette approche développée par Luc Nicon (France) utilise une ressource naturelle de notre corps afin de nous libérer rapidement des souffrances émotionnelles. Lorsque nous sommes submergés par une émotion, nous cherchons généralement un moyen de la réduire. Nous utilisons souvent une des quatre stratégies de survie héritées du monde extérieur : fuite, attaque, immobilité, ruse. Plutôt que d’utiliser ces stratégies, Tipi propose de prendre conscience du ressenti créé par le choc et de laisser ce ressenti corporel librement évoluer jusqu’à son apaisement naturel. Il est possible de se faire aider par un praticien Tipi (en cabinet ou tél) ou mieux, de participer à une formation AutoTipi (retrouver son autonomie) pour apprendre à utiliser Tipi pour soi-même. C’est donc ici le corps qui va favoriser la libération et non le mental, la volonté ou l’imaginaire. A partir de décembre 2012 (infos : www.selibererdespeurs.be), je proposerai une formation à cette technique pour les professionnels confrontés en urgence à des personnes en souffrance émotionnelle.

Comment trouver l’origine du mal-à-dit

Vous n’avez pas pu vous prémunir du choc imprévisible, vous n’avez pas pu utiliser la ressource naturelle pour vous libérer du choc et le mal-à-dit a fait son apparition ?
Nous avons vu dans le numéro précédent qu’il n’était pas toujours possible de retrouver l’événement conflictuel à l’origine du mal-à-dit (activation du programme biologique spécial). Or, pourquoi rechercher l’origine alors que c’est elle qui nous a trouvé ? Voici une histoire et un schéma pour comprendre ce paradoxe apparent. Si un homme primitif se trouve à côté d’un téléphone qui soudain émet un son inattendu, il va réagir par un sursaut. Vous allez lui expliquer qu’il n’y a aucun danger et que ce bruit signale tout simplement que quelqu’un vous appelle. N’ayant pas entendu quelqu’un vous appeler réellement dans son environnement, vous allez lui expliquer que la personne est quelque part au bout du fil qui relie l’appareil. Pour cet être primitif, il est incompréhensible d’utiliser un fil pour communiquer. Imaginez qu’il souhaite vérifier et décide de faire une enquête pour remonter à l’origine de l’appel. Un jour, il se présente au domicile de l’appelant et découvre effectivement que c’est bien lui qui a appelé le jour où il a eu peur de la sonnerie. Vous l’aurez compris, pour pouvoir utiliser le téléphone, il n’est pas nécessaire de remonter à l’origine de l’appel mais simplement de décrocher. Au moment où il y a la sonnerie, le correspondant est déjà là. Il a trouvé votre numéro téléphone, l’a composé dans le bon ordre sur son appareil et un système de transmission efficace a permis à la sonnerie de votre appareil de vous avertir qu’il cherchait à vous joindre. La sonnerie est un signal plus ou moins fort qui a pour but de vous faire prendre conscience, selon l’urgence, que quelqu’un cherche à vous parler.

Rechercher l’origine de la maladie fait partie du monde de la dualité car cela est vécu comme une séparation, comme quelque chose qui manque et concerne un comportement du monde extérieur. Dans notre monde intérieur la solution se trouve au même endroit que ce que nous appelons « problème » car ils ne sont pas séparés mais, au contraire, reliés comme l’est un correspondant avec son appelant. Ainsi, dès l’instant que vous avez un appel, un signal, un mal-à-dit, une souffrance, l’origine est déjà au bout du fil et attend que vous décrochiez. Mais pour recevoir cette information, il est nécessaire de ne plus considérer le mal-à-dit comme une maladie et donc de solutionner le choc, le conflit de diagnostic. Le conflit de diagnostic empêche de recevoir l’information car il considère que l’appel (symptôme) est un ennemi (maladie) et non un ami (programme bien-fondé) qui crie pour vous avertir que vous avez un appel important dont vous devez tenir compte. La maladie n’est pas une ennemie, mais un message, un système de communication non verbale. Le corps crie un problème que le malade ignore ou refuse de voir. En n’ayant plus peur du téléphone vous pouvez vous approcher et écouter le message. En n’ayant plus peur de votre corps qui utilise ses organes pour communiquer vous pouvez vous approcher et écouter son message. Mais pour écouter le message, encore faut-il comprendre la langue utilisée par le corps et c’est là que la cartographie psycho-cérébro-organique du Dr Hamer est une aide précieuse.

Le corps sait

Depuis toujours, les organismes ont su comment créer un mal-à-dit ,et cela bien avant la découverte du Dr Hamer. Le corps sait à quel moment il doit créer, par exemple, un ulcère ou un cancer de l’estomac, lorsque nous ne savons pas « digérer » une situation conflictuelle. Si nous souhaitons savoir pourquoi nous avons un ulcère à l’estomac, nous devons connaître la fonction biologique du programme spécial : améliorer la digestion soit par un afflux d’acide (ulcère), soit en modifiant l’estomac (cancer) afin qu’il puisse digérer l’indigérable. Faire émerger la situation à l’origine du mal-à-dit pourra se réaliser en devenant un ami pour votre estomac. Si vous souhaitez recevoir l’aide d’une personne, vous avez plus de chance de la recevoir si vous créez un climat de confiance plutôt qu’un climat inamical. Il en est de même avec notre corps. Dès que la relation d’amitié est créée avec votre estomac, détentez-vous, prenez conscience de sa localisation et demandez-vous quelle est la situation que vous n’avez pas pu digérer, que vous a-t-on fait et qui est resté sur votre estomac. Laissez venir ce qui vient, sans jugement, même si cela semble loufoque ou sans relation avec ce que vous cherchez. Il est important à ce stade de ne pas vous juger car il s’agit d’un apprentissage de communication et tout ce qui se manifeste, même si cela est maladroit, est utile. Je conseille souvent de faire cet exercice comme un jeu afin d’enlever le côté sérieux. Moins vous utilisez votre volonté, plus vous serez souple dans votre apprentissage, plus vous accepterez ce qui vient, plus rapidement vous serez amené pas-à-pas à vous reconnecter à l’origine.

L’être unifié est un être libre et créateur d’harmonie

Dès que nous nous sommes reconnectés, réunifiés à l’origine de l’appel, nous devenons libres du programme inconscient dont nous étions dépendants. Cette énergie unifiée va favoriser l’émergence d’une créativité, non pas une créativité pour combler un manque, enlever un excès, remettre en mouvement ou calmer une exagération. Actuellement, les individus qui œuvrent pour une amélioration des conditions de vie le font généralement par réaction, par refus, par compensation, par révolte et non par pure créativité.
Le nouvel être, l’être neuf, utilise une créativité libre du passé; il est uni et en harmonie avec la Vie.

Vos questions

J’ai reçu beaucoup de remerciements pour avoir inclus ma perception de la spiritualité dans la revue Néosanté mais cela a également suscité beaucoup de questions. Il ne m’est pas possible de répondre personnellement à toutes vos questions. Je publierai donc prochainement un « questions-réponses » dans la rubrique Extrarticles du site neosante.eu ».

Auteur du livre « Le cancer apprivoisé – Les ressources insoupçonnées de l’être humain » (Editions Quintessence), Léon Renard exerce depuis 30 ans au CPE (cabinet de psychothérapie évolutive). Il est passionné par la santé globale (président de l’asbl Objectif Santé Globale), les recherches sur la conscience et son évolution à travers les règnes. Il anime, sur demande, des ateliers et des conférences en Belgique et à l’étranger qui intègrent ses nouvelles découvertes.
Ses sites web : www.alasanteglobale.com,
www.selibererdespeurs.be
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