La maladie, un réajustement au réel

Pendant des siècles, des croyances très répandues affirmaient que les maladies venaient du diable, d’une possession, ou étaient une épreuve envoyée par Dieu pour sanctifier ses fidèles. Puis la maladie vint des étoiles, du sol, de la nourriture, plus récemment de la génétique.

Il y eut, il y a et y aura encore beaucoup de croyances, inventées pour justifier les maladies. Mais au fond, que l’on utilise des antibiotiques, de l’homéopathie, des fleurs de Bach ou des minéraux, tout le monde est au moins d’accord sur un point : il faut combattre la maladie, la maladie est mauvaise. Et c’est sur cette idée que reposent ces croyances. Il existe ainsi de nombreuses propositions, tout à fait passionnantes et utiles, lorsqu’elles amènent de la santé et de la conscience, mais comment s’y retrouver dans toutes ces propositions, dans toutes ces hypothèses ? Quel chemin emprunter ? Celui qui est le nôtre n’est pas l’origine psychologique de la maladie, mais son fondement biologique.

L’originalité du décodage biologique des maladies, repose donc sur un changement de paradigme que l’on pourrait formuler, en faisant écho à la pensée de C.G. Jung : « Nous ne sommes pas là pour guérir de nos maladies, mais nos maladies sont là pour nous guérir ». C’est quelque chose d’extrêmement provocateur  ! Face à quelqu’un qui a un rhumatisme depuis plus de vingt ans, c’est même très arrogant. Il s’agit donc de bien distinguer maladie et intention positive.
Vomir est le symptôme, désagréable certes, dont l’intention positive est de nous débarrasser d’un toxique alimentaire. Le bronzage n’est que la partie visible, perceptible, de la réaction à l’action du soleil. Chaque cellule du corps est reliée à deux choses : à une fonction et au cerveau.
En effet, pas une partie de notre corps n’échappe au contrôle de notre cerveau, lequel assure la cohésion du tout pour notre survie. Qui peux encore croire qu’une cellule n’en fait qu’à sa volonté propre ? Personne. Elle fait ce qu’on lui demande, rien d’autre. Et à la perfection. Mais qui est ce ON ? Et là nous retrouvons la notion de fonction. Chaque appareil (digestif, rénal,…), chaque organe de chaque appareil, chaque cellule de chaque organe remplit un rôle, une fonction avec un but intermédiaire (digérer, éliminer,…) orienté vers un but général : la survie du tout, de l’individu.

A chaque instant, notre objectif inconscient, que l’on soit français ou chinois, jeune ou âgé, humain, animal ou végétal, est de survivre ; et pour cela nous n’avons qu’une chose à faire : nous adapter au réel extérieur changeant et mouvant. Pour remplir ce but, nous utilisons nos organes spécifiques : agressé par le soleil ? Nous bronzons. En altitude, nous manquons d’air ? Notre quantité de globules rouges augmente, et tout cela de façon inconsciente et parfaitement adaptée.
Autrement dit : entre le monde extérieur et nous, notre vie biologique, il y a LE SENS. Le sens donné au monde extérieur, à chaque stimulation. Cela est évident lorsque nous évoquons les ultraviolets ou les champignons toxiques : le sens donné par mon inconscient biologique est : danger brûlure ou danger indigeste. Remarquez au passage que nous n’avons même pas besoin d’être conscient de quoique ce soit : cela se sait en nous et s’adapte.

Ouvert aux explorateurs de leur inconscient biologique, personnel et transpersonnel, le chemin que propose le Décodage Biologique des Maladies est accessible par le symptôme dans lequel se cache une émotion, un ressenti. Ainsi, il devient possible de transformer nos souffrances en ressources dynamisantes pour plus de conscience de ce que nous sommes et de ce que nous ne sommes pas.
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Psycho-bio-thérapeute, maître praticien en PNL, Christian Flèche est l’un des principaux formateurs en décodage biologique en France et à l’étranger. Il est l’auteur de nombreux ouvrages parus aux éditions Le Souffle d’or : notamment « Mon corps pour me guérir » et « Décodage biologique des maladies ».
Info : www. biodecodage.com

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