LA LOGIQUE DU PROFIT ou « chercher sa richesse en l’autre »

Ce mois- ci, nous élargissons notre lecture de l’Evidence du sens à un phénomène de dimension mondiale : la crise financière. Je ne suis pas un expert de la finance ni, encore moins, un investisseur boursier ! Je n’ai, à vrai dire, aucune compétence dans le domaine de l’économie politique et donc, aucun avis « éclairé » à formuler sur ce phénomène. Il n’en reste pas moins que ce que j’ai entendu m’a inévitablement conduit à tenter d’intégrer le Principe de la logique du profit, si répandue dans le monde. De quoi s’agit-il ? Lorsqu’elle n’est pas « humainement écologique », la logique du profit se résume, la plupart du temps, à une course permanente au gain personnel, au détriment de l’autre ; en bref, il faut dominer l’autre pour s’approprier sa richesse. Actuellement, 83 % de la richesse mondiale appartiennent à 10% de la population. Nous tendons ainsi à ce que toutes les valeurs appartiennent à une seule et même personne ou tout du moins à un seul groupe d’individus, ce qui conduit inévitablement à des crises économiques majeures et récurrentes

Voyons ce que l’on peut en dire, suivant la Loi du Principe :

Faire un profit implique de calculer, raisonner, analyser, ce qui signifie utiliser son mental pour s’enrichir en créant un déséquilibre au détriment de l’autre. Il s’agit donc ici d’une logique de «gagnant-perdant». Mais cela signifie surtout que nous allons chercher une richesse à l’extérieur de nous, ce qui signe la prédominance de la matière sur l’esprit. Tout cela indique que nous considérons que ce qui est à l’extérieur de nous, et que nous ne possédons pas, est un manque à notre bonheur. Or, chaque fois que nous mettons la cause de notre souffrance ou de notre bonheur à l’extérieur de nous-mêmes, nous agissons avec notre mental pour modifier cet extérieur à notre profit. Dès lors, chaque fois que nous entretenons l’idée d’un manque ou une dépendance à l’extérieur, chaque fois que nous voulons modifier cet extérieur pour assurer notre bonheur, nous agissons de la même façon que les financiers. Nous fonctionnons sur les mêmes lois qu’eux et devenons ainsi tout aussi responsables qu’eux de la spéculation et des dérives boursières.

« Si nous sommes dans la pensée, nous ne sommes pas dans la conscience. »

Chaque fois que nous sommes dans le contrôle, dans l’analyse, nous ne sommes pas dans la conscience : nous restons dans la survie. Lorsque nous utilisons les calculs, les intentions, pour justifier et ramener quelque chose à notre profit, nous restons dans la dualité, c’est-à-dire dans l’Ere des Poissons, qui était celle de la transmission « verticale », à l’aide de modèles, de maîtres, avec des références extérieures, des buts à atteindre. Ce fonctionnement a eu sa nécessité dans l’évolution humaine, il a nous a permis de développer notre mental et de l’utiliser à survivre. En cela, nous n’avons commis aucune faute, tout est parfait : nous sommes vivants ! Mais nous sommes désormais entrés dans une nouvelle ère d’évolution – l’ère du Verseau – qui nous invite à vivre le partage – « horizontal » -, la non-dualité, l’écologie humaine du « gagnant-gagnant » ; en d’autres termes, l’Ere de la Conscience.

En résumé,

la vision analogique de la logique du profit nous révèle deux points forts :
• Toute la richesse est ramenée à un unique.
• La richesse est à l’extérieur.
Ce faisant, nous donnons la priorité au mental plutôt qu’à la conscience, à la survie plutôt qu’à la vie, à la psychologie plutôt qu’à l’ontologie. Alors, en quoi, suivant la loi du Principe, cette logique du profit est-elle porteuse d’un Talent Créatif pour nous, humains ? Son Principe est : tout ce qui nous touche, tout ce qui nous séduit, tout ce qui nous anime, tout ce qui nous fait envie, est une richesse extérieure que nous devons révéler à l’intérieur de nous, Être unique que nous sommes. En quoi ce Principe est-il une loi ontologique de l’humain ? Dans la vie, nous sommes touchés en permanence soit par des événements qui nous font souffrir, soit par d’autres qui font notre bonheur. Tout cela est à l’extérieur de nous et nous tentons d’agir pour garder le « meilleur » et rejeter le « mauvais ». Or, tant que nous sommes dans la réaction et que nous donnons une valeur positive ou négative aux choses – tant que nous fonctionnons dans la dualité – nous ne faisons que survivre ! Cessons d’analyser, de décomposer, de vouloir comprendre ! Ne cherchons pas à résoudre nos souffrances en cherchant leurs causes à l’extérieur de nous : le temps des causes est révolu !

Dans mon dernier livre, «L’Evidence», j’explique en quoi tout ce qui est à l’extérieur de nous et qui nous touche exprime à 100% ce que nous ne savons pas Être. Alors, intégrons le Principe de la logique du profit en chacun de nous : tout ce qui nous touche est le révélateur de notre richesse intérieure et est au service de notre évolution afin de nous permettre de vivre pleinement l’Etre unique que nous sommes : tout est à notre profit ! Cette nouvelle attitude, ce nouveau regard, cette prise de conscience en un mot, peuvent faire cesser la course au profit effrénée que nous connaissons sur cette terre, puisque chacun aura ainsi intégré – ou plutôt révélé – toute la richesse de l’univers en lui-même.

Auteur et conférencier international, Jean-Philippe Brébion a développé le concept original de Bioanalogie, laquelle propose des outils qui rendent réaliste et concret l’éveil de la conscience. Son best-seller «l’Empreinte de naissance» (Éd. Quintessence) est devenu une référence dans le domaine du développement personnel. Dans «L’Evidence» (Ed. Dauphin Blanc) il énonce la Loi du Principe qui conduit à un constat qui transforme radicalement et définitivement notre relation aux événements qui nous touchent. contact@bioanalogie.comwww.bioanalogie.com
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