LA GLANDE PINÉALE (ÉPIPHYSE) La glande de la spiritualité

Située entre nos deux hémisphères cérébraux, cette petite glande en forme de pomme de pin (d’où elle tire son nom) est aussi appelée « troisième œil » dans les écrits philosophiques, car elle a la même structure de base que nos organes visuels. Elle a d’ailleurs longtemps été considérée comme un œil non développé. Pourtant, depuis René Descartes au XVIIe siècle, qui affirmait que l’âme humaine se situait en elle, la glande pinéale était considérée comme un organe possédant des fonctions transcendantales. Aujourd’hui, certains scientifiques voient en elle l’organe sensoriel de la médiumnité et de la spiritualité.

La mélatonine

La sécrétion de l’hormone de la pinéale est la mélatonine. Elle est intimement liée à la lumière solaire. Sous l’effet du soleil, cette hormone est bloquée mais à la tombée du jour, lorsque l’intensité de la lumière décroit, elle augmente jusqu’à un maximum situé entre deux heures et cinq heures du matin. La mélatonine est un inducteur de sommeil et un synchroniseur pour l’organisme. La pinéale se comporte comme une « horloge-programmateur » interne du corps, basée sur le soleil. Elle intervient sur l’hypothalamus et sur l’hypophyse (chef d’orchestre de toutes les glandes endocrines) dont elle inhibe les sécrétions durant la nuit. Tout se passe comme si la pinéale déconnectait notre conscience, la libérant de ses activités diurnes intellectuelles, pour permettre d’entrer dans un monde plus intérieur : celui de l’âme et des rêves. La fonction onirique est essentielle pour régénérer notre conscience et pour aider le cerveau à récupérer son énergie. Elle sert notamment à remettre notre intellect en phase avec notre conscience intérieure. Ainsi, les rêves, émonctoires du mental, tiennent leur force d’un fonctionnement équilibré de la pinéale.

Pinéale et dépression

Le « dérèglement » de la pinéale explique certaines dépressions, notamment le syndrome saisonnier qui associe boulimie, hypersomnie et dépression. La glande pinéale est atteinte par la lumière au travers de la rétine des yeux. Une partie de la lumière régulera les rythmes de notre organisme, comme par exemple les heures auxquelles les hormones de croissance doivent être produites. Tout le rythme est coordonné par la glande pinéale. Le manque d’ensoleillement hivernal peut rendre insuffisant le travail de la pinéale et induire la tendance dépressive.

Pinéale et réceptivité

Sergio Felipe de Oliveira(1) a découvert l’existence de cristaux d’apatite(2) dans la pinéale. Ces cristaux sont sensibles aux ondes électromagnétiques. Selon ses travaux, la glande pinéale se comporterait comme une antenne capable de capter les champs magnétiques, non seulement de la dimension dans laquelle nous vivons, mais aussi des autres dimensions de l’univers(3). En d’autres termes, la glande pinéale serait capable de détecter des dimensions invisibles aux yeux ordinaires. Elle est un organe sensoriel de la médiumnité, semblable à un téléphone portable, qui capte les ondes du spectre électromagnétique provenant de la dimension spirituelle.

Déficience de la pinéale et conflit

Lorsque la pinéale ne fonctionne pas assez, cela peut provoquer dépression, troubles du sommeil, inversion progressive du rythme du sommeil, mais aussi tendance à l’agressivité, à l’irritabilité et à la nervosité excessive. La difficulté à se détendre, à rentrer en soi-même et à méditer, sont la conséquence d’un manque de stimulation de la pinéale.
Le déséquilibrant majeur de la pinéale est l’attitude mentale qui consiste à vivre d’un point de vue essentiellement intellectuel, rationnel et matérialiste. Au contraire, l’introspection, le développement personnel, la méditation, la contemplation ou la prière… sont des contrepieds aux fonctions ré équilibrantes de notre pinéale dans un monde dominé par le matérialisme excessif. Cette glande s’atrophie par manque de vie spirituelle. Si l’insuffisance pinéalienne est courante en occident, en revanche faire un conflit direct en rapport avec la pinéale est bien plus rare.
En effet, le conflit de la tumeur de la glande pinéale serait : « je me suis coupé des informations subtiles, divines car je ne les ressens plus ni ne les comprends plus en moi ». On comprend qu’il faut avoir été impliqué dans une démarche spirituelle pour éprouver un tel ressenti. Si je demande inconsciemment de booster ma pinéale, c’est que je suis en demande de plus de spiritualité ou du moins, d’un moyen d’accès plus performant vers la conscience spirituelle. Cette pathologie est celle des moines, prêtres ou personnes impliquées dans une démarche spirituelle ou religieuse mais n’arrivant pas à se détacher d’une vie jugée trop matérialiste. Par exemple, celle d’un homme d’église qui ne parvient pas à transcender sa pulsion sexuelle en énergie d’amour universel.

Selon la vision ancestrale des hindous, l’épiphyse est le principal organe du corps possédant deux chakras (centres d’énergie) à la fois récepteur et transmetteurs de l’énergie vitale.
Bien sur, il existe des moyens biologiques pour soutenir cette glande, comme l’exposition à la lumière solaire, la prise de vitamine B3 et B6, l’utilisation en phytothérapie de plantes comme le lotier, le nénuphar ou la passiflore. Les huiles essentielles et l’encens (néroli, eucalyptus dives) ou les vibrations générées par le son « AUM » vont stimuler la pinéale. Mais cette glande nous rappelle avant tout que nous avons en nous une dimension spirituelle qu’il nous appartient de ne pas négliger pour compenser la fuite en avant vers un matérialisme incontrôlé et vide de sens.

Jean-Brice Thivent

Réflexion inspirée de Sergio Machado et le Dr Paul Dupont (4)

Sergio Felipe de Oliveira, titulaire d’un magistère en sciences de la faculté de médecine de l’université de Sao Paulo, directeur de la clinique « pineal mind » de Sao Paulo.
L’apatite est un minéral que l’on trouve dans la nature sous forme de pierres taillées.
D’après la théorie des supercordes, dans le cadre de la physique quantique, il existerait 11 dimensions différentes dans l’univers, et une communication entre elles seraient possible.
« Les glandes endocrines et notre santé » – Paul Dupont –Diffusion rosicrucienne

Praticien–naturopathe et consultant en bio-décodage, Jean-Brice Thivent dirige avec cette double approche la
« Formation Alsacienne de Naturopathie et de Psychobiologie ». Conférencier- formateur, il anime aussi (dans l’Est de la France) des séjours de détoxination par le jeûne. Son ambition : donner les moyens à chacun de devenir acteur de sa santé. Il est aussi l’auteur du livre « De l’homme dévitalisé à l’homme vivant », aux éditions Néosanté.
Infos : www.alsace-naturo.com
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