LA DÉPRESSION NERVEUSE

La dépression nerveuse est plutôt une « bonne » maladie. Elle a le grand avantage, dans la majorité des cas, d’éviter la manifestation d’autres problèmes de santé plus graves, comme le cancer.
Deux conditions sont nécessaires à son déclenchement :
• un conflit lié à certaines tonalités des problématiques de territoire
• un pat hormonal qui induit une soumission aux événements.
Tout le thème des conflits liés au territoire est complexe car il joue avec la latéralité : le fait d’être droitier(e) ou gaucher(e), pour une femme, d’être sous contraceptif, ménopausée, ayant subi une hystérectomie ou, pour un homme, d’être dans l’andropause va changer les données.
Ainsi, par exemple, une femme droitière en pleine activité hormonale ne fera pas de dépression (même si elle est très malheureuse) à condition, bien sûr, qu’elle ne prenne pas la pilule ou ne soit pas bloquée sur l’hémisphère cérébral droit suite à un choc émotionnel. Le fait de prendre la pilule pourra mettre en route une dépression latente.
Dans ces cas, la latéralité, la balance hormonale, les épreuves de la vie modifient l’emplacement des foyers de Hamer (zones d’impact des conflits psychologiques dans le cerveau) au niveau du cortex. Ce jeu complexe, nébuleux pour nombre de praticiens en décodage, est une grande source d’erreurs et d’échecs dans le travail thérapeutique. Il est donc primordial, pour les thérapeutes, d’apprendre à y voir clair. Le sujet est vaste et dépasse de loin le cadre de cet article.

Tonalités

Venons-en aux différentes tonalités du conflit de territoire qui peuvent aboutir à une dépression :
• peur ou dispute, soit tous les différends entre les humains, les querelles de voisinage
• perte de territoire : perte de tout ou partie de ce que la personne considère comme lui appartenant (usine, maison, conjoint,
biens, …)
• contrariété
• rancœur
• marquage de territoire masculin : l’incapacité à faire respecter ses limites physiques ou psychologiques Et, uniquement pour les gauchères ou les droitières « castrées » par la pilule, la ménopause, la chirurgie ou des chocs émotionnels :
• peur bleue
• frustration sexuelle : avoir un « mâle » qui ne s’occupe pas d’elle ou, pire, s’occupe d’une autre
• conflit d’identité : sentiment de n’être pas reconnue ou seule et abandonnée dans le territoire
• marquage de territoire féminin : le droit d’organiser l’intérieur de son territoire selon ses propres désirs.
Tous ces thèmes, hors pat hormonal, donneront respectivement les maladies suivantes, des plus bénignes aux plus graves, même pour les gauchères ou les droitières castrées :
• bronchite/… /cancer des bronches
• angine de poitrine/ … / infarctus
• ulcère à l’estomac/…/cancer de l’estomac
• problèmes de vésicule bilaire/ …/hépatites
• cystite/…/ cancer de la vessie.

Les animaux ne dépriment pas

Le conflit de territoire seul induit la maladie dont la gravité dépend, bien sûr, de l’intensité du problème.Si, à ce conflit, s’ajoute un pat hormonal, la personne tombe en dépression. Il y a donc une résultante psychique mais, sauf exception, pas de manifestation physiologique.
Qu’est-ce qu’un pat hormonal ? Le mot pat vient du jeu d’échecs où il constitue une manière d’arrêter la partie lorsqu’un joueur est dans l’impossibilité d’agir. Le match est alors déclaré nul.
Dans la nature, le pat hormonal intervient dans la sélection du plus fort. Les animaux, bien plus intelligents à ce niveau que les hommes, évitent les combats inutiles. Ainsi, dans une meute de loups qui se constitue, ceux-ci se jaugent réciproquement et savent d’instinct qui est le plus fort. Le faible se soumet avec, dans le même instant, une chute du taux de ses hormones dominantes (= pat hormonal). Si la bataille est perdue d’avance, mieux vaut se soumettre que mourir au combat. L’animal, lui, n’est pas déprimé. Il perd juste de son agressivité. Chez l’humain, en cas de situation invivable, insoutenable, insoluble (selon le ressenti de la personne), où lutter serait vain et où la personne se sent en état d’infériorité totale, le même pat hormonal va se mettre en place, conjointement au conflit de territoire, et induire la dépression.

Dévalorisation et culpabilité

Les manifestations majeures en seront : dévalorisation et culpabilité.
Les personnes déprimées se sentent dévalorisées et coupables. Elles tournent en rond dans l’auto-critique : « je suis nul(le), bon(ne) à rien, bête, stupide » ou « j’ai mal agi, j’ai mal pensé, j’aurais dû faire autrement ».
La culpabilité est leur lot quotidien : coupable d’avoir délaissé les enfants pour un conjoint, de n’avoir pu satisfaire aux exigences de l’autre ou de n’avoir pu faire son bonheur, de ne rien faire ou de n’en avoir même pas le courage, d’avoir peur de mourir, de n’être pas assez parfait au travail, de ne plus aimer comme avant, d’avoir un amour secret, … la liste est infinie. Attention : dévalorisation et culpabilité sont les symptômes de la dépression, et non les causes. Le conflit de territoire seul en est la cause.
C’est lorsque l’entourage « titille » la personne déprimée dans le thème précis de son conflit qu’elle pensera ou passera au suicide. Par exemple, une femme déprimée à cause d’un conflit de marquage de territoire, qui délaisse complètement son intérieur, s’aggravera quand son mari la menacera de faire venir sa propre mère pour ranger et nettoyer. Toute menace liée à un autre conflit de territoire non causal n’apportera guère de réaction.

Porte de sortie

Une autre caractéristique de la personne déprimée est d’être totalement tournée vers le passé. Elle avance dans la vie en regardant en arrière et ne vit pas le présent, ni n’envisage un quelconque futur. Elle est typiquement « à côté de ses pompes » et sur un chemin qui ne lui correspond pas. Elle vit à côté de sa vie. Pour sortir le déprimé de son mal-être, il faudra donc en priorité résoudre le conflit de territoire qui sous-tend la maladie (attention aux latéralités pour ne pas taper sur le mauvais clou !!!), rétablir une saine estime de soi, un sens juste des responsabilités, permettre à la personne d’accéder à tout son potentiel et, enfin, de s’ouvrir au futur. Alors, la dépression nerveuse n’aura été qu’un sombre passage vers une vie lumineuse et heureuse.

Ananda Meyers

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Un commentaire

  1. Bonjour Ananda Meyers.

    J’apprécie beaucoup votre explication de la dépression. Hamer, par ses travaux , nous a beaucoup aidés aussi. Je suis en train d’essayer de comprendre, éclaircir , la  » maladie bipolaire » à travers les travaux de Hamer ainsi que l’activité des chakras . En ce qui concerne le « Pat hormonal », il n’est jamais précisé la nature des hormones. Est-ce que ce sont les hormones masculines? Si vous en savez plus, je veux bien que vous éclairiez ma lanterne. Merci beaucoup. Marie-Dominique Fraquet.

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