Infections hivernales

Les épidémies existent, mais nous avons tous constaté que telle année ou telle autre, nous sommes passé à travers. Tout le monde n’est pas contaminé et les enfants ne font pas des maladies identiques. Cela dépend, d’après le décodage biologique, du travail de réparation à faire. Les virus, les bactéries et les champignons obéiraient aux mêmes mémoires phylogénétiques et ils seraient à notre service comme des éboueurs ou des microchirurgiens. Ainsi l’hépatite pourrait nous guérir d’un cancer du foie, la tuberculose d’un cancer des poumons. Dans cette période de Noël, sociologiquement, toutes les problématiques liées à la famille sont réactivées. La grippe serait la réparation d’un stress lié à un petit conflit de territoire : quelque chose qui bouge, qui dérange dans le territoire (la famille, la maison, l’espace de travail…). Selon le ressenti spécifique de chacun, tel ou tel organe serait atteint. Selon cette méthode, le rhume et l’angine correspondraient au conflit de «vouloir attraper le morceau», comme quelque chose que l’on désire fortement, que l’on a presque mais que l’on ne peut pas avaler. L’angine de mes élèves vient toujours après une bonne note ! Le rhume du cerveau ou la sinusite serait «qu’est-ce qui va encore m’arriver ?» «Qu’est ce qui se prépare de mauvais pour moi ?» «Ça sent mauvais pour moi» … Des examens difficiles, une trahison, une expulsion… Les maux de tête seraient provoqués par les oedèmes de guérison qui se formeraient lorsque les cellules gliales s’agglutinent en masse autour des neurones pour cicatriser la cible du cerveau. La pression est autour des yeux. De la glace sur la tête aide à gérer la situation et la fièvre. La bronchite serait liée à un climat de dispute étouffant, empêchant de respirer, la grippe intestinale à un ressenti de contrariété indigeste, la cystite à un marquage de territoire en jeu (quelqu’un ne respecte pas votre espace, votre chambre, votre bureau, votre domaine d’activité… ou lorsque le repas de Noël s’est fait chez ce frère que vous ne supportez pas ou que votre belle mère s’installe trop souvent chez vous…). La fièvre permettrait l’alchimie fondamentale qui va brûler les toxines, les molécules programmées en phase de stress. Avec les réserves médicales qui s’imposent, elle pourrait être un bon signe de guérison soigné par un jeûne… qui accepterait patiemment son inconfort réparateur, son invitation à vous replier dans un espace intérieur en attendant avec confiance le matin enfin où vous serez encore faible mais tellement remis à neuf, prêt à repartir. Avec cette nouvelle conscience des zones fragiles et une distance plus grande envers les identifications motrices, il s’agit de mieux suivre le souffle de vie qui nous anime et nous relie à l’univers avec tant d’harmonie quand nous nous laissons porter. Même les virus participent à la danse et nous soutiennent dans notre évolution. Comme une marche vers la vraie guérison.

Daniella Conti (France)

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