Éditorial – revue N°5

Dans l’interview  qu’il m’avait accordée en 2001,  le Dr Claude Sabbah déclarait ceci :  « Comme énormément de personnes, je dois beaucoup au Dr Ryke Geerd Hamer. Nous sommes très nombreux à penser qu’il est digne de recevoir plusieurs fois le prix Nobel pour ses découvertes ».   Dix ans plus tard, le Dr Michel Henrard (lire interview p 12) écrit, dans l’avant-propos de son superbe ouvrage (*), qu’il a rencontré en la personne du Dr Hamer « un homme remarquable qui aurait mérité le prix Nobel  plutôt que les affronts incessants, la prison et l’exil ».  Je ne suis pas médecin moi-même, je ne suis qu’un journaliste-éditeur intéressé par la santé,  mais j’ai aussi rencontré le Dr Hamer , je l’ai vu à l’œuvre et j’ai lu ses écrits.  Et j’ai côtoyé beaucoup de médecins et  de thérapeutes  aussi émerveillés  que moi par  la Médecine Nouvelle. Que celle-ci mérite amplement le prix Nobel, c’est également mon opinion. Et je la partage.

Parmi ses apports inestimables à la science, le Dr Hamer a fourni la démonstration que  les maladies avaient une origine psychique. Ou, plus exactement,  que celles-ci étaient déclenchées par le cerveau suite à un choc émotionnel. Selon sa première « loi biologique  de la nature », tous les organes du corps  sont en effet reliés au poste de commande cérébral qui peut les « piloter » à distance.  Et lorsqu’un stress intense est ressenti comme une menace vitale, sa partie archaïque réactive un programme de survie ancestral qu’on appelle maladie. Le conflit psychique se somatise et il devient biologique puisqu’ il répond à une logique de vie. Après l’avoir vérifiée sur le développement des cancers, le Dr Hamer a  ensuite élargi cette « loi d’airain » à l’ensemble des pathologies. Absolument toutes ? Evidemment non :  dans certains cas (intoxication, irradiation, carences alimentaire graves…) , le facteur psycho-émotionnel ne peut clairement pas être qualifié  de causal.  Mais ce sont de rares exceptions qui confirment la règle !

A première vue,  le diabète ferait partie des exceptions. Ce fléau moderne –  360 millions de cas diagnostiqués dans le monde, un mort  toutes les 7 minutes  –  semble tellement lié à la malbouffe et  à l’inactivité physique qu’on ne voit pas très bien ce que la psyché viendrait  faire là-dedans. De récentes recherches  viennent d’ailleurs de mettre en évidence le lien  supplémentaire entre cette maladie et le manque de vitamine D. Avec l’orgie de «calories vides»,  la peur du soleil sera peut-être  bientôt sur le banc des accusés !  Pour complicité, certes, mais de là à prouver la culpabilité, il y a de la marge.  Car  il y a aussi des millions d’obèses sédentaires qui abusent de sucreries sans que leur pancréas en souffre. Et parmi les grands sportifs épris de diététique, on dénombre aussi des diabétiques. Se pourrait-il donc que le dérèglement de la glycémie soit une stratégie de survie « hamérienne » ? Oui da: dans la nature, c’est d’ailleurs la solution saisonnière  trouvée par certains animaux pour passer l’hiver. L’excès de sucre dans le sang, qui a un effet « antigel »,  leur permet de résister au froid. Chez l’être humain, ce dysfonctionnement  aurait également pour fonction d’augmenter la résistance, non plus au froid  réel (quoique, c’est quand même bien dans l’hémisphère nord que l’épidémie fait des ravages), mais à un événement ou à une situation ressentie comme répugnante. Résistance et répugnance sont les mots-clefs de la compréhension  profonde du diabète.

Dans le « grand décodage » biomédical qu’il nous propose (lire page 4 et suivantes), le Dr Eduard Van den Bogaert pousse cependant l’analyse beaucoup plus loin : pour lui, l’ampleur de l’épidémie témoigne de la nécessité  d’un « saut évolutif » rendu possible par une prise de conscience collective : assez de brutalité déguisée en douceur, assez de discours sucrés pour mieux nous asservir, assez de fiel enrobé de miel ! Contre la bête qui nous leurre et nous cache la lumière, révoltons-nous !  De ce dossier touffu , j’ai pour ma part retenu trois choses. D’abord que les  saumons d’élevage, retenus dans des prisons marines et nourris aux farines animales, développent du diabète  : si c’est exact, c’est bigrement interpellant ! Ensuite, que 50% des diabétiques ont des antécédents familiaux, ce qui trahit tout l’intérêt du travail psychogénéalogique dans ce genre de maladie. Enfin, que le ressenti de résistance propice au diabète  survient dans un contexte que le Dr Van den Bogaert qualifie souvent d’ « indignant ».  J’ai alors songé à toutes ces révoltes citoyennes d’ « indignés » qui fleurissent un peu partout.  Puisse l’une d’entre elles faire bientôt cesser l’indignité faite à Hamer….

Yves RASIR

(*) « Comprendre sa maladie d’après les découvertes du Dr Ryke Geerd Hamer », Editions Amyris, septembre 2011.

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