Éditorial-revu n°51

La vérité ne meurt jamais

Il y a une vingtaine d’années, lorsque que j’ai créé mon premier magazine (1), on ne pouvait guère douter de la culpabilité du cholestérol dans la genèse des maladies cardiovasculaires. Je me souviens que nos premiers articles vantant les mérites nutritionnels des œufs et conseillant d’en manger plusieurs par semaine avaient ahuri plus d’un lecteur. Pour la médecine et la diététique classiques, il n’était pas douteux que le lipide très présent dans le jaune d’oeuf bouchait les artères et que son taux dans le sang devait absolument être abaissé pour sauver les vaisseaux. À l’époque, seule une poignée de naturopathes avait déjà entrepris de réhabiliter cette graisse précieuse et indispensable à l’organisme. Puis est arrivé Michel de Lorgeril. C’est grâce à ce chercheur et cardiologue français qu’un large public est maintenant informé qu’on le désinforme à propos de sa santé cardiovasculaire. De livre en livre, le médecin « dissident » a magistralement démontré que la prétendue toxicité du cholestérol ne reposait sur aucune donnée scientifique sérieuse. Le Dr de Lorgeril a été rejoint par le Pr Philippe Even, ex-président de l’institut Necker, et ces deux grosses pointures médicales osent à présent dénoncer le grand « médicamensonge » relatif aux statines et à d’autres traitements anticholestérol : non seulement ces molécules provoquent des douleurs musculaires sans protéger le coeur, mais elles favorisent diabète et cancer ! (Lire dossier en page 6 et suivantes). Certes, Big Pharma va vendre chèrement la peau de sa poule aux oeufs d’or et va encore résister au dévoilement de la vérité. Celle-ci est cependant en marche et ne pourra plus être arrêtée.

Fort heureusement, Il y a d’autres mythes médicaux qui sont en cours d’écroulement. Par exemple, celui des avantages du dépistage du cancer. Pour celui de la prostate, une première lézarde est apparue au Canada, pays dans lequel on ne recommande plus le dosage des PSA comme outil de diagnostic infaillible. Et pour le cancer du sein, les efforts de Peter G øtzsche commencent à porter leurs fruits. Cofondateur de la collaboration Cochrane, ce chercheur danois que Michel de Lorgeril a qualifié en conférence de « plus grand épidémiologiste européen » a accumulé les preuves que la mammographie généralisée ne faisait nullement diminuer la mortalité globale (toutes causes confondues), ni même celle par tumeur mammaire . Dans sa dernière publication (voir Néosanté n° 50), il va encore plus loin puisqu’il avance que l’examen radiologique des poitrines féminines raccourcit l’espérance de vie des femmes au lieu de l’allonger. Dans le corps médical, des voix commencent à s’élever pour qu’on arrête au moins le dépistage systématique. De fil en aiguille, on finira par découvrir que les pseudo victoires de la cancérologie ne sont en fait que des échecs masqués par la manie de traquer la moindre anomalie cellulaire, et que c’est la précocité de leur repérage qui prolonge artificiellement les rémissions ! Du côté du mythe vaccinal, la fin de l’âge d’or se profile également pour les menteurs qui nous gouvernent. S’il se trouve encore des ministres et des autorités de santé pour affirmer que « les bienfaits des vaccins ne se discutent pas », il y a aussi des signes que les murs de l’église vaccinaliste se mettent à trembler. Nanti de sa notoriété et de sa pétition à 1 million de signatures, le Pr Henri Joyeux est en train de montrer que l’industrie ne cherche que le profit et qu’elle manœuvre pour imposer des vaccins inutiles et dangereux. Bien que le célèbre cancérologue soit lui-aussi un prêtre pasteurien de stricte obédience et qu’il ne conteste pas le principe même de l’immunisation forcée, il a ouvert la porte à un débat désormais inéluctable. Sur ce sujet aussi, la vérité finira par sortir du puits.

Malheureusement, l’eau de la connaissance n’est pas encore près de remonter dans deux domaines qui nous sont chers : l’origine psycho-émotionnelle des maladies et l’évidence de leur finalité biologique. Il y a quelques semaines, un tribunal français a condamné le Dr Claude Sabbah à deux ans de prison ferme pour « publicité mensongère ». Son crime ? Avoir propagé les découvertes du Dr Hamer sur le rôle du cerveau dans le déclenchement des processus pathologiques et d’avoir ainsi fait miroiter des chances de guérison par décodage et résolution de leurs causes conflictuelles. Un de ses élèves n’y ayant pas réussi et la veuve de ce dernier ayant porté plainte, le Dr Sabbah a été traduit en justice et a donc écopé de cette peine terriblement sévère. Visiblement, le pouvoir et son bras judiciaire ont décidé d’intensifier la répression pour faire taire les pionniers de la nouvelle médecine du sens. Si Guy Béart n’était pas mort quelques jours plus tôt, il aurait pu ajouter un couplet à sa chanson ! Mais que les artisans de la terreur ne se réjouissent pas trop vite: si on peut exécuter ceux qui la disent, on ne peut pas guillotiner la vérité elle-même. Celle-ci ne meurt jamais et finit toujours par percer. Comme je l’ai raconté dans ma newsletter hebdomadaire, j’ai récemment été invité à visiter le service de médecine psychosomatique d’un hôpital universitaire belge et à rencontrer sa directrice, laquelle enseigne cette matière aux étudiants de médecine. Nous avons eu un échange très franc et j’ai senti chez mon interlocutrice une vraie curiosité envers Néosanté et ses publications. Comme quoi, les choses évoluent aussi dans le bon sens.
Yves RASIR

(1) Le mensuel Bioinfo, diffusé en magasin bio

Revue disponible à la pièce dans la boutique:

Version numérique – Version papier

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