Éditorial n°76

Vaccinations : les autres raisons de dire non

En Italie et en France, la dictature vaccinale ne s’installe pas sans mal. Dans l’hexagone, plusieurs associations et collectifs ne se contentent pas de pétitionner et ont introduit des plaintes en justice contre la décision des autorités de rendre 11 vaccins obligatoires. Il est réconfortant de voir que ce passage en force de Big Pharma et de ses pantins politiciens suscite des résistances citoyennes préfigurant un possible mouvement de désobéissance civile. Mais cette belle révolte me paraît doublement insuffisante. Primo parce qu’elle n’émane pas vraiment d’opposants aux vaccins. Qu’ils s’appellent Henri Joyeux ou Romain Gherardi, les principaux protestataires ne cessent en effet de rappeler leur attachement aux vaccinations, dont ils dénoncent seulement le nombre ou la précocité. Secundo, ces mêmes acteurs se focalisent sur la question des adjuvants et ne remettent guère en cause le principe même de l’immunisation artificielle. Bien sûr, on adhère sans réserve à leur méfiance toute hippocratique. Des additifs comme le mercure, le formaldéhyde ou l’aluminium sont à bannir absolument des seringues. L’absence de preuves formelles de leur toxicité n’est pas la preuve de l’absence d’effets délétères. Et comme les vaccins ne sont pas testés contre de véritables placebos, il est totalement antiscientifique de conclure à leur innocuité. Cela dit, quelle que soit la nocivité des substances employées par l’industrie, il y a au moins trois autres bonnes raisons de s’opposer aux vaccinations.

La première, celle qui me tient le plus à cœur, c’est leur parfaite inutilité. Il est complètement faux d’affirmer que les vaccins ont permis d’éradiquer les maladies qu’ils sont censés combattre, car celles-ci avaient déjà quasiment disparu ou avaient perdu leur caractère létal à l’arrivée de la solution vaccinale. Celle-ci est facilement remplaçable par des mesures d’hygiène basique, par une alimentation de qualité et surtout par deux outils de prévention extrêmement puissants : le lait et l’amour maternels, le premier étant essentiellement vecteur du second. Sur ce coup-là, je rends hommage au Pr Joyeux qui souligne volontiers toute la valeur prophylactique de l’allaitement exclusif jusqu’à 6 mois. Que les enfants allaités soient en meilleure santé que les enfants « biberonnés », ce n’est plus un secret et c’est même une évidence démontrée par de multiples publications. En revanche, rien ne prouve que les bambins vaccinés jouissent d’un avantage sanitaire sur ceux qui ne le sont pas. C’est un fait peu connu, mais il n’existe effectivement aucune étude digne de ce nom attestant que les populations « protégées » vaccinalement vivent mieux et plus longtemps que les autres. Il existe en revanche divers travaux et plusieurs enquêtes indiquant le contraire. Tant qu’une étude de grande ampleur ne sera pas entreprise pour comparer la santé globale à long terme des personnes vaccinées et non vaccinées, l’utilité des vaccins ne peut qu’être rejetée a priori. C’est à la médecine de justifier le bien-fondé de son interventionnisme et non aux parents réfractaires de démontrer la pertinence de leur prudence. La deuxième bonne raison de refuser les vaccinations, c’est qu’elles sont souvent inefficaces. Dans les médias, les rares cas de décès chez des individus non prémunis sont systématiquement montés en épingle, tandis que les fréquents échecs de la méthode pasteurienne ne font jamais la une. Or de nombreuses flambées épidémiques (oreillons, coqueluche, grippe, méningite, polio…) surviennent dans des collectivités où le taux de vaccination frise parfois les 100%. L’actuel scandale de la campagne anti-dengue aux Philippines témoigne une nouvelle fois que, même dopées aux adjuvants dangereux, les mixtures inoculées n’apportent pas toujours le bénéfice escompté. Cette récurrente inopérance remet en cause toute l’argumentation classique sur la couverture vaccinale et l’immunité de groupe, et c’est sans doute pourquoi elle dérange tellement l’establishment médico-médiatique.

Ce dernier a évidemment beau jeu de brandir les quelques succès incontestables de l’immunisation de masse. Depuis qu’on y a recours, il est clair que plusieurs maladies infantiles (rougeole, rubéole…) ont spectaculairement régressé. Mais c’est précisément cette efficacité qui pose problème et qui constitue une troisième bonne raison de dire non aux vaccinations. Se substituer à la nature et prétendre faire mieux que l’évolution, c’est une excellente façon de se ramasser un retour de bâton. La rougeole, par exemple. Depuis que les jeunes enfants ne la font presque plus, elle frappe davantage et plus sévèrement les bébés et les adultes. Une compétence immunitaire s’est perdue en même temps qu’on stimulait la seule production d’anticorps. Mais il y a plus grave : il s’avère aujourd’hui que le virus rougeoleux est un anticancer hors pair et que certaines bactéries ont aussi la propriété de faire mourir les tumeurs. Il est donc hautement probable que les maladies d’enfance contribuaient jadis à éloigner les pathologies cancéreuses. L’écologie microbienne et l’immunité humaine sont des systèmes tellement complexes qu’en les manipulant, l’homme s’expose à des périls supérieurs aux maux qu’il cherche à vaincre. En découvrant voici 30 ans que les agents infectieux sont des auxiliaires de guérison et non des agresseurs, le Dr Hamer aurait logiquement dû expédier la vaccinologie dans les poubelles de l’histoire médicale. Espérons que ce n’est que partie remise.

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