Actualités Revue N°9

Fukushima : des milliers de morts… aux USA !

Pourquoi ne nous parle-t-on plus de Fukushima ? Simple : depuis le black-out décrété par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique et l’agence japonaise de sûreté nucléaire, plus aucune information ne filtre sur les conséquences de cette giga-catastrophe. Il y a quelques semaines, une visite de presse était organisée pour faire croire que la situation est sous contrôle, mais les médias ne reçoivent plus aucune donnée sur les retombées radioactives et leurs conséquences sur la santé des populations. Ce qui est très curieux, c’est que cet assourdissant silence médiatique n’a même pas été brisé par la «bombe» qui a éclaté fin décembre aux Etats-Unis : selon une étude épidémiologique(1), 14.000 Américains seraient déjà morts des suites de Fukushima ! Publiée dans le très sérieux International Journal of Health Services, cette recherche est l’œuvre de l’épidémiologiste Joseph Mangano, directeur exécutif du projet Radiations et Santé Publique, et de Janette Sherman, médecin-toxicologue et professeur à l’Université du Michigan. Six jours après la fusion des quatre réacteurs, soit le 17 mars 2011, des scientifiques avaient détecté un nuage de particules radioactives au-dessus des plages américaines. Des mesures ultérieures faites par l’Agence américaine de Protection de l’Environnement ont montré aux Etats-Unis des niveaux de radioactivité de l’air, de l’eau et du lait très supérieurs aux normes en vigueur. Alors que la norme est environ de 2 picocuries d’iode-131 par litre d’eau, les taux relevés dans les précipitations ont varié, suivant les régions, entre 92 et 390. Mangano et Sherman ont donc voulu vérifier si le passage de ce nuage toxique coïncidait avec une surmortalité anormale. Résultat de leur collecte de données : du 20 mars au 25 juin 2011, le nombre de morts rapportées aux centres de contrôle des maladies a augmenté de 4,46% par rapport à la même période de 2010. Et cette hausse des décès a surtout été constatée chez les enfants de moins d’un an. Si on extrapole ces chiffres à l’ensemble des Etats-Unis, la catastrophe de Fukushima aurait donc coûté la vie à 14.000 Américains !
« Le nombre réel pourrait atteindre 18.000, a déclaré Janette Sherman, si l’on ajoute les grippes et les pneumonies comme causes de décès, qui ont quintuplé durant la période en question . On a vu des morts dans toutes les tranches d’âge, mais nous continuons de constater que les petits enfants ont été plus durement touchés parce qu’ils ont des systèmes immunitaires moins développés et que les dosse de radio-isotopes sont proportionnellement plus élevées que chez les adultes ». Cette étude des risques sanitaires liés à Fukushima est la première à être publiée dans un journal scientifique. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ses conclusions sont dramatiques pour les Japonais, inquiétantes pour les Américains et alarmantes pour l’ensemble des populations du globe exposées au risque nucléaire. Il faudra donc m’expliquer pourquoi cette nouvelle explosive n’a fait aucun bruit dans les médias de masse…..

Yves Rasir

(1) http://www.marketwatch.com/story/medical-journal-article-14000-us-deaths-tied-to-fukushima-reactor-disaster-fallout-2011-12-19

Médicaments & hospitalisations

Les effets secondaires des médicaments sont à l’origine d’une hospitalisation en urgence sur cinq. C’est à cette conclusion qu’est arrivée le Dr Roya Atiqi à l’hôpital Albert Schweitzer de Dordrecht (Pays-Bas) . Ses recherches portent pourtant sur les effets secondaires « normaux » des médicaments correctement prescrits et consommés, et non sur leur usage abusif.
(Source : ABC Santé)

Métaux lourds & activité physique

Des chercheurs espagnols ont eu l’idée de comparer deux groupes de personnes vivant au même endroit et ayant une alimentation similaire. Mais un groupe était sédentaire et l’autre sportif. En analysant l’urine des deux groupes, ils ont constaté que les sportifs éliminaient deux fois plus vite le cadmium, trois fois plus vite le tungstène et neuf fois plus vite le béryllium. En revanche, aucun bénéfice du sport n’a été constaté dans l’élimination du plomb. (Source : LaNutrition.fr)

Cancer & chimiothérapie

Publiée le 17 janvier dernier dans le journal Cancer Cell, une étude américano-israélienne conclut que les chimiothérapies ciblant l’angiogenèse font probablement pire que bien ! Les chercheurs ont reproduit sur des souris affectées d’un cancer du sein l’action des médicaments anti-angiogéniques. Et comme attendu, la taille des tumeurs a décru de 30% en moins d’un mois. Mais chez les rongeurs (mal)traités, les tumeurs pulmonaires secondaires étaient 3 fois plus nombreuses que dans le groupe de contrôle ! Autrement dit, la thérapie de pointe qui consiste à priver une tumeur de nourriture et d’oxygène semble favoriser ses métastases….
(Source : NaturalNews)

Migraine & nutriments

Une petite étude menée en Inde a donné des résultats étonnants : on pourrait faire disparaître la migraine avec des compléments alimentaires ! Selon les chercheurs indiens, la migraine serait en effet due à un déséquilibre hormonal, lequel résulterait de carences en certains nutriments. Les scientifiques ont donné à trente patients migraineux des suppléments de Zinc, de vitamine E et de vitamine B. Après 6 semaines, tous les patients étaient libérés de leurs maux de tête. Et après 3 ans, aucun d’entre eux n’avait plus souffert de la moindre migraine !
(Source : ABC Santé)

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