Actualités Revue N°25

Pitié pour les microbes !

« Claude Bernard avait raison : le microbe n’est rien, le terrain est tout. ». Selon la légende, c’est ainsi que Pasteur aurait confessé son erreur peu avant de mourir. Mais le moins qu’on puisse dire, c’est que cet aveu est passé à la trappe de l’Histoire ! Par les vaccinations d’abord, à l’aide des antibiotiques et des antiviraux ensuite, la médecine moderne s’est au contraire bâtie sur l’idée que le microbe était l’ennemi à abattre. La théorie du germe a accouché d’une déclaration de guerre envers un microcosme progressivement accusé de tous les maux. Car aujourd’hui, quelle maladie échappe encore à la logique belliqueuse ? Il ne se passe pas un mois sans qu’on annonce avoir identifié un nouveau coupable à combattre. Plusieurs types de cancer sont ainsi attribués à des virus oncogènes et des affections aussi diverses que les maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson…), la dépression, la schizophrénie ou l’autisme sont désormais soupçonnées d’avoir une origine infectieuse.
Et même le mal de dos ! Selon une récente étude danoise, 40 % des douleurs dorsales seraient en effet d’origine bactérienne ! Après le gène, qui déçoit dans le rôle de bouc émissaire, ce sont à présent les bactéries et les virus qui font office de fautifs à tout faire. Même si la biorésistance microbienne le voue inéluctablement à l’échec, le paradigme pasteurien a encore de beaux jours devant lui.
D’autant qu’un phénomène étrange est en train de se produire : alors que les thérapies naturelles ont le vent en poupe, leurs plus vibrants défenseurs retournent leur veste et se rangent sous l’oriflamme de Saint Louis Pasteur. Non sans incohérence, d’ardents militants des médecines parallèles sont en effet occupés à adopter le discours militaire de l’allopathie classique : sus à l’ennemi microscopique ! J’en veux pour preuve l’incroyable campagne déclenchée par des associations et des journaux alternatifs à propos des « infections froides » et de la maladie de Lyme. Au début, j’ai cru à la vaguelette. Mais je constate que c’est une lame de fond. A coup de mégapétitions et de mailings massifs, la croyance est désormais bien diffusée que la borréliose est un fléau mondial et que des tas de maladies ont pour facteur causal un satané microbe. Avec le très prisé Luc Montagnier en guise d’égérie, ces néo-pasteuriens nous refilent le mythe que le salut de notre santé viendra de la lutte antibactérienne et antivirale. D’autres, avant eux, avaient déjà agité le spectre fongique (« le cancer est un champignon ») ou amibien (« tous nos malheurs viennent de nos bouches bourrées d’amibes »). Certes, ces pourfendeurs de la vie infime demeurent timidement fidèles à l’esprit naturopathique en prônant aussi le soin du terrain et le recours aux méthodes douces (plantes, huiles essentielles, compléments alimentaires…). Mais tant dans le raisonnement (il faut tuer l’agresseur) que dans la stratégie (à grand renfort de produits biocides si nécessaire), ils désertent complètement la médecine naturelle. Hippocrate et Hahnemann doivent en être ébahis !
Dans ce contexte consternant où l’idéologie antibiotique triomphe, il me tient à cœur de rappeler la singularité de Néosanté, dont la ligne éditoriale s’inspire principalement de la médecine nouvelle du Dr Hamer. Celle-ci a établi que les microbes composent un système « ontogénétique » , c’est-à-dire qu’ils se multiplient et agissent sur ordre du cerveau, qu’ils interviennent après le déclenchement de la maladie – ils n’en sont donc pas la cause – et qu’ils sont bien davantage des alliés que des adversaires (*). Les mycobactéries préparent le terrain à la guérison, les bactéries et les virus démontent les tumeurs ou restaurent les tissus abîmés. C’est pourquoi il est dramatique de leur faire la guerre et de considérer le système immunitaire comme un appareil de défense contre des assaillants extérieurs. La vie et la santé, ce n’est pas ça. Pitié pour les microbes !

Yves Rasir

(*) Pour comprendre ce changement de paradigme et le rôle exact des microbes à la lumière des travaux de Béchamp et Hamer, je recommande toujours vivement la lecture du livre « Pour en finir avec Pasteur », du Dr Eric Ancelet (disponible sur neosante.eu)

Naturopathie & coeur

Selon une étude parue dans le Canadian Medical Association Journal, la naturopathie est utile dans la prévention des maladies cardiaques. Un groupe témoin a reçu des soins et des conseils classiques et un autre groupe a bénéficié des conseils d’un naturopathe. Résultats : la prévalence du syndrome métabolique a été réduite de 17% sur un an dans le groupe « naturopathie », alors que le risque de maladie cardiovasculaire s’est aggravé dans le groupe de contrôle.

Reins & pollution routière

La pollution routière n’a pas seulement des effets sur le cœur et les poumons. Une équipe du Beth Israël Deaconess Medical Center (Boston) vient de mettre à jour un lien entre le trafic routier et une baisse de la fonction de filtration des reins. Selon les chercheurs, le fait de vivre à proximité d’une route à fort trafic équivaut à un vieillissement de quatre ans !

Soleil & tension

A l’occasion d’un congrès international, des dermatologues britanniques ont présenté les résultats d’une étude sur les bénéfices du soleil pour les hypertendus. Chez les volontaires, les séances de rayons UV ont fait baisser la tension de 2 mm Hg pendant une heure, ce qui correspond à un risque cardiovasculaire 10% moins important. Selon le Dr Richard Weller, dermatologue à l’Université d’Edimbourg et auteur principal de ces travaux, « les avantages du soleil pour la santé du cœur l’emportent sur le risque de cancer de la peau ».

Vaccins A/H1N1 & narcolepsie

Une nouvelle étude finlandaise a confirmé que le vaccin Pandemrix (GlaxoSmithKline), largement utilisé contre la grippe pandémique A/H1N1 en 2009, multiplie par 3 à 5 le risque de développer la narcolepsie chez les adultes. Plusieurs études avaient déjà montré le lien entre ce vaccin et cette maladie chez les enfants.

Scanners & cancer

Publiée dans le British Medical Journal, une vaste étude australienne a mis en évidence que l’incidence du cancer était 24 % plus élevée chez les personnes ayant été exposées à des scanners durant leur enfance ou leur adolescence. Le risque de tumeur cérébrale était toujours significativement augmenté plus de 15 ans après ce type d’examen médical !

Les poppers de retour en France !

Stupéfiant mais vrai : l’arrêté de 2011 qui interdisait la commercialisation des poppers en France vient d’être annulé par le Conseil d’Etat : ces petites bouteilles qui font « pop » et qui contiennent une drogue « récréative » à base de nitrite d’alkyle est donc de nouveau en vente libre, à la grande satisfaction du Syndicat des entreprises gaies (SNEG) qui avait saisi la juridiction. La raison de ce revirement ? Cette substance présenterait une « toxicité faible aux doses inhalées habituelles ». Rappelons que les « dissidents du sida » affirment au contraire que ce médicament vasodilatateur est extrêmement nocif et que son usage par les homosexuels serait une des vraies causes de l’immunodéficience. A relire : notre « enquête sur les poppers » dans Néosanté N° 6.

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