1987 ou 2017 ?

Quand la journaliste Sylvie Simon a publié son livre « La nouvelle dictature médico-scientifique », j’ai trouvé qu’elle poussait le bouchon un peu loin. Le mot « dictature » me semblait excessif. Aujourd’hui, je me demande si notre regrettée collaboratrice n’avait pas raison de dénoncer  l’emprise tyrannique des lobbies pharmaceutiques et la dérive despotique des autorités de santé.  En tout cas, quelques événements récents semblent accréditer sa crainte que l’establishment  médical se comporte de plus en plus de manière autoritaire, voire totalitaire. Exemple tout frais : demain, je devais me rendre au Parlement Européen pour assister à une conférence de presse de la députée française Michèle Rivasi consacrée à la sûreté des vaccins. L’événement est maintenu, mais à la suite d’intenses pressions, la parlementaire écologiste a été priée de le déménager en dehors des bâtiments dévolus aux élus : interdit d’y projeter le film « Vaxxed », déjà censuré à plusieurs reprises en Europe et aux Etats-Unis,  au motif  que ce documentaire américain  fait le lien entre le vaccin ROR et l’épidémie d’autisme infantile.  Dans un tweet se réjouissant de la censure, une lobbyiste  acharnée a même prévenu qu’elle allait tenter de faire interdire la projection privée déplacée dans un théâtre bruxellois. C’est alarmant : en 2006, le député belge Paul Lannoye avait pu organiser un débat dont plusieurs participants remettaient carrément en cause la vaccination. Dix ans plus tard, il semblerait que cette thématique ne puisse  même plus se discuter derrière les murs, ni même en dehors des murs du parlement européen.  La liberté d’expression et de réunion est manifestement en péril.

L’omnipotence croissante du dogme vaccinaliste est particulièrement perceptible en France. Dans ce pays, la ministre de la santé a récemment mis sur pied un simulacre de concertation ayant abouti à la conclusion qu’il fallait rendre obligatoire une dizaine de vaccins (et non trois actuellement) avant de pouvoir accorder la liberté vaccinale (sic).  Durant cette période transitoire, les parents pourraient être exemptés en acceptant que leurs enfants soient exclus des crèches et des écoles. Or  même cette clause d’exemption vient d’être contestée par l’Académie de Médecine. Pour elle, il faut à tout prix étendre la couverture vaccinale en étouffant toute velléité d’échapper aux injections forcées. Au pays de Pasteur, aucun mouton ne doit manquer dans le troupeau à inoculer.  Autre signe du raidissement autoritariste :  le Conseil National de l’Ordre des Médecins  vient de confirmer une sanction de radiation à l’encontre d’un généraliste d’Annecy soupçonné d’avoir falsifié un carnet de vaccinations.  Ce brave homéopathe, qui conteste les faits et a demandé en vain des contre-expertises,  se voit ainsi condamné à la mort professionnelle pour avoir manqué à « l’obligation de soins consciencieux fondés sur les données de la science ». Au siècle dernier, des médecins rebelles  comme Alain Scohy et Marc Vercoutere ont été radiés  parce qu’ils ne voulaient plus vacciner et qu’ils ne cachaient pas leurs opinions dissidentes. Désormais, un disciple d’Hippocrate peut se faire assassiner professionnellement parce qu’il aurait peut-être cédé à la demande d’une maman inquiète. De toute évidence, les instances ordinales françaises ont décidé d’accroître la répression à l’égard des praticiens réfractaires. Si ce n’est pas une dérive totalitaire, c’est très bien imité.

S’il est interdit de mettre en doute le bien-fondé des vaccins, il est aussi très malvenu de sortir du rang  en matière d’approche de cancer. Le Dr Julien Drouin vient d’en faire l’amère expérience puisqu’il vient également d’être radié par l’Ordre. Dans une précédente infolettre, nous vous avions dit tout le bien que nous pensions de ce médecin marseillais interviewé dans le Néosanté d’octobre dernier.  Interpellé par plusieurs cas  de cancer dans sa famille et intrigué que la maladie se soit déclarée à la suite de traumatismes psychiques, ce toubib dynamique s’est plongé dans la littérature scientifique pour examiner le rapport entre le stress et les pathologies cancéreuses.  Il y a moissonné  des dizaines d’études montrant que les conflits existentiels et le vécu émotionnel n’étaient pas sans lien avec l’éclosion de tumeurs et le risque de leur succomber.   Pour rappel, il partagé ses  recherches dans une vidéo très instructive  postée sur Youtube.  Sauf erreur de ma part, le Dr Drouin ne s’est jamais revendiqué de la médecine nouvelle du Dr Hamer ni de la biologie totale du Dr Claude Sabbah. Il n’est donc pas suspect d’appartenir à ces prétendues « mouvances sectaires ».  Tout ce qu’il partage, il l’a puisé dans des publications se conformant aux exigences de l’Evidence Based Medicine.  En dépit de quoi, on  vient quand même de le clouer au pilori et de lui interdire à vie d’exercer son métier. Son crime ?  Celui d’avoir plaidé pour la médecine intégrative et d’avoir joint le geste à la parole en prescrivant, à côté des traitements conventionnels, la gestion du stress par la méditation et la libération des émotions par la thérapie EFT (Emotional Freedom Technique). La cancérologie orthodoxe n’a visiblement pas supporté ce qu’elle a considéré comme des incartades coupables. Privé du jour au lendemain  du droit d’exercer, Julien Drouin  a cependant décidé de ne plus se défendre et il a sereinement décloué sa plaque. Se définissant dorénavant comme psychothérapeute,  il se consacre à l’écriture d’un livre sur les rémissions spontanées du cancer et à la publication d’une infolettre baptisée « Ascension santé ». Pour le soutenir dans sa nouvelle vie de communicateur, je vous incite vivement à vous abonner à cette newsletter gratuite en cliquant ici .  De notre côté, avec la permission de Julien, nous allons régulièrement  imprimer dans le mensuel Néosanté certains de ses textes apportant une  regard neuf et holistique sur le cancer. Big Pharma et ses sbires médicaux oseront-ils les faire censurer ? On verra bien.

Si vous me croyez parano, détrompez-vous :  la mise en place d’une dictature médico-scientifique se vérifie aussi par une brutale mise au pas médiatique. Suite à l’élection-surprise de Donald Trump obtenue sans leur soutien, les grands médias américains ont sommé Facebook et Google de scruter la toile et d’y traquer les « fake news » (fausses infos). Les  deux multinationales US ont répondu positivement et elles vont surveiller le web afin d’identifier les sites jugés peu fiables. De ce côté-ci de l’Atlantique, le moteur de recherche et le réseau social viennent de s’allier avec 16 rédactions françaises (France Télévision, Le Monde, Libération….) qui auront la mission de signaler  aux internautes les contenus douteux. Concrètement, ce consortium vient de créer un outil, le Décodex, pour classifier les sources selon qu’elles disent le vrai ou le faux. Vous voyez vers où on va ? Comme dans le roman 1984 de George Orwell,  on s’oriente vers une police de la pensée exercée par le Ministère de la Vérité au profit du dictateur Big Brother. Dans un premier temps, des journalistes triés sur le volet vont affubler de feux rouges les sites d’actualité jugés déviants. Dans un deuxième temps, il coule de source que Google  va les désindexer et que Facebook va manipuler ses algorithmes pour diminuer leur fréquentation.  Ces deux géants du Big Data le font déjà ! Vous imaginez l’aubaine pour Big Pharma : moyennant des accords similaires, l’industrie des médicaments et des vaccins  pourrait à son tour saper les  sites d’info qui lui déplaisent. Et si ça trouve, elle ne devra même pas bouger le petit doigt  pour faire la loi !  Je m’explique : pour alimenter le Decodex,  sont par exemple mobilisés les Décodeurs du journal Le Monde. Sur la médecine en général et sur les vaccins en particulier, ces journalistes « fact chekers » (vérificateurs de faits)  se contentent bien souvent de copier-coller la propagande officielle « fondée sur la science ».  Je vous fiche mon billet que les sources critiques envers la vaccination et à l’égard d’autres dogmes médicaux seront bientôt estampillées « fake news ». J’ai vérifié : Néosanté n’est pas encore recensé ni  a fortiori évalué par les gendarmes du Décodex.  Il y a sans doute d’autres priorités. Mais comme je vous l’ai déjà signalé, notre maison d’édition et ses collaborateurs sont, depuis un lustre,  dans le collimateur du site Psiram. Or selon le Dr Marc Girard, qui en a minutieusement analysé la désolante prose délatrice, ce site anonyme est très probablement l’œuvre d’un ou plusieurs laboratoires pharmaceutiques.  Dans le contexte actuel de chasse à l’info dérangeante, je ne serais pas du tout étonné que les inquisiteurs se coalisent et que notre site internet soit subitement privé de référencement ou que notre page Facebook subisse une soudaine  perte de trafic. Ce serait alors le début de la fin de nos aventures éditoriales.

Serais-je donc pessimiste ? Pas du tout. À moyen et long terme,  je suis convaincu que la liberté de penser autrement la médecine et la santé n’est pas menacée. Je pense que le public est de moins en moins dupe,  que la censure électronique va échouer et que les internautes auront toujours accès à des sources d’information alternatives. À court terme, je pense toutefois que  l’offensive des médias de masse en cheville avec la Silicon Valley pourrait ouvrir une parenthèse orwellienne dans l’histoire et faire taire des voix comme la nôtre.  Comment l’éviter ?  D’abord en profitant de ce qui existe encore : n’hésitez pas à partager cette infolettre (suivi de courriel en entête, icône Facebook ici-bas) et à « liker » notre page. Ensuite en nous donnant les moyens de ne pas trébucher financièrement : achetez nos livres et abonnez-vous à la revue ! Mais il n’est pas obligatoire de se cotiser pour nous aider : je vous rappelle qu’il y a beaucoup d’autres façons de fortifier Néosanté.  Au passage, je remercie chaleureusement toutes celles et ceux qui ont déjà  fait usage de ces fortifiants. Ensemble, faisons en sorte que la réalité  de 2017 ne ressemble pas à la sombre fiction 1984.

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Un commentaire

  1. Je relève « Aujourd’hui, je me demande si notre regrettée collaboratrice n’avait pas raison de dénoncer l’emprise tyrannique des lobbies pharmaceutiques et la dérive despotique des autorités de santé. »
    Et ce jour encore une fois cela se confirme quant à la vaccination. J’entends sur les ondes matinales qu’ils avaient une solution pour le vaccin contesté, c’est de le rendre obligatoire.
    Nous voyons où se situe le sens de la santé chez eux. Leurs autorités sont celles de la maladie et de l’allopathie.

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